Celui qui se considère comme le président légitime du Cnjc a été interpellé au cours d’une rencontre qualifiée d’illégale par Naseri Paul Bea.
C’est une autre page de l’histoire qui s’ouvre pour André Marie Dibamou, celui-là qui a toujours revendiqué sa légitimité au poste de la présidence du Conseil national de la jeunesse du Cameroun (Cnjc).
Depuis le 02 novembre dernier, André Marie Dibamou fait l’objet de tout commentaire au sein de l’opinion publique nationale. En effet, un bras de fer se serait produit entre ce dernier et le gouverneur de la région du Centre dans un hôtel à Yaoundé.
Tout est parti d’une réunion qui avait été convoquée par André Marie Dibamou. Malheureusement, la rencontre sera interrompue par la présence du patron administratif pour le Centre, sur les lieux. Des discussions vont s’enchaîner entre les deux camps. Jusqu’à un moment donné de leurs échanges, la causerie paraissait encore courtoise.
Quelques minutes plus tard, le dialogue va prendre une autre tournure jusqu’au point où, André Marie Dibamou va quitter l’autorité avec une décision qui pèse d’ores-et-déjà sur lui Notamment, celle du gouverneur du Centre ordonnant au délégué régional de la police judiciaire (Drpj) d’entendre sous procès-verbal le contestataire qui réclame la légitimité du poste suscité.
Au sortir de l’audition avec l’autorité compétente de la Drpj, des chefs d’accusation vont être prononcés: le trouble à l’ordre public, l’usurpation, outrage à corps constitué, la rébellion et l’organisation d’une manifestation interdite.
André Marie Dibamou quant à lui, a regretté ce malheureux incident et a tenu à présenter ses excuses à l’autorité : «Je présente toutes mes plates excuses à l’autorité de monsieur le gouverneur qui a pu se sentir outragé par mes mots. J’ai été outrecuidant sans être outrageux, j’ai été impertinent sans être insolent».
En réalité, il a été toujours observé, à plusieurs reprises que, des rencontres organisées par André Marie Dibamou soient interrompues par l’autorité administrative du Centre.
Pour lors, André Marie Dibamou n’a pas été présenté le 3 novembre au procureur de la République. Des sources proches du dossier révèlent qu’il s’agirait plutôt de détention administrative. Néanmoins, la partie constituée pour la défense d’André Marie Dibamou aurait entamé une autre démarche pour que leur client soit présenté au tribunal pour comparaître devant le juge.