Actualités of Tuesday, 28 November 2017
Source: lecourrierducameroun.com
Pour l’instant, aucune raison officielle n’a été donnée sur cette démission, des responsables de la BICEC se contentant de confirmer l’information tout en affirmant que « toutes les précisions seront données en tant opportun ».
Même le quotidien qui a publié cette information dans son édition de lundi n’en dit pas plus, sinon que « le remplaçant d’Alain Ripert à la tête de la succursale camerounaise de la BPCE n’a pas encore été désigné ».
Selon des informations fiables, son départ de la tête de cette banque serait liée « aux problèmes structurels » dont fait face les filiales africaines de la BPCE qui est à la recherche d’un partenaire pour ses filiales du continent, sans oublier des procès en cours au Tribunal de grande instance (TGI) du Wouri à Douala où d’anciens dirigeants de la BICEC sont poursuivis pour un détournement présumé de plus de 50 milliards de francs CFA.
Premier réseau bancaire du pays avec 40 agences, la BICEC comme l’indiquait il y a quelques semaines le directeur général démissionnaire, se présente en 2017 «sous de meilleures auspices».
En dehors du Produit net bancaire (PNB) qui a franchi la barre de 60 milliards de francs CFA, soit 10 milliards de francs CFA de hausse par rapport à 2016, la BICEC a enregistré les recettes de l’ordre de 550 milliards de francs CFA, pour un encours de crédit de 500 milliards de francs CFA.
Le top management précisait alors qu’en l’espace d’une année les dépôts ont connu une hausse de 4%, les crédits une augmentation de 15 %, et qu’avec 17 milliards de francs CFA, les risques ont connu une baisse de moins 9 %.