La directrice de publication de African Women Football Pro, Rose Elise Asseng, se trouve au centre d'une controverse judiciaire après avoir ignoré deux convocations consécutives de la Division régionale de la Police Judiciaire du Centre à Yaoundé.
Selon les informations obtenues par Lebledparle.com, Rose Élise Asseng a fait l'objet d'une première convocation restée sans suite, suivie d'une seconde datée du vendredi 4 avril 2025, qu'elle n'a également pas honorée. Ces convocations, signées par deux Commissaires Principaux, Ndongo Epok Charles et Julin Zo'ombam des Services des recherches et des enquêtes criminelles (bureau 205), font suite à une plainte déposée par Monsieur Abumba Ndongo Jocelyn.
Le dossier ne se limite pas à de simples accusations de diffamation. D'après les éléments rapportés par Le Courrier du Cameroun, Rose Élise Asseng fait face à un éventail de charges incluant injures, propagation de fausses nouvelles, atteintes à la vie privée par le biais des réseaux sociaux, et plus gravement, des allégations d'abus sur mineur.
À l'heure actuelle, la directrice de publication n'a émis aucun commentaire public concernant ces convocations ou les accusations portées contre elle. Ce silence alimente les spéculations dans un contexte où les relations entre les médias et les autorités camerounaises demeurent parfois tendues.
Un cas qui soulève des questions sur la liberté de la presse
Cette affaire intervient dans un contexte où la liberté de la presse au Cameroun fait l'objet d'une attention particulière de la part des organisations de défense des droits des journalistes. La multiplication des procédures judiciaires contre des professionnels des médias suscite des inquiétudes quant à d'éventuelles pressions exercées sur la liberté d'expression.
Cependant, la nature grave des accusations, notamment celle d'abus sur mineur, dépasse le cadre habituel des contentieux liés à la liberté de la presse et pourrait justifier une enquête approfondie par les autorités.
Les observateurs du paysage médiatique camerounais suivent désormais avec attention l'évolution de cette affaire, qui pourrait constituer un précédent dans les relations entre justice et médias, particulièrement pour les publications spécialisées comme African Women Football Pro, média dédié à la promotion du football féminin sur le continent.
Les autorités judiciaires n'ont pas encore indiqué quelles seraient les prochaines étapes face au refus répété de Rose Élise Asseng de répondre aux convocations.