Ce n’est un secret pour personne. Depuis la mise en détention d’Amougou Belinga, ses affaires ne marchent plus tant que ça. Et, la mise en vente de Telesud en est la preuve.
Mais la situation semble être beaucoup plus grave au vu des dernières informations qui font le tour des médias et réseaux sociaux.
Selon celles-ci, Jean Pierre Amougou Belinga s’investit dans une démarche de restructuration de sa chaine de télévision Vision 4. Pour y parvenir, c’est tout un groupe de personnes qui a été licenciés selon Boris Bertolt.
« Le promoteur, l’homme d’affaires Jean Pierre Amougou Belinga détenu à la prison de Kondengui dans le cadre de l’affaire Martinez Zogo a ordonné le licenciement de 22 personnes au sein de la chaîne de télévision Vision 4 », a souligné le lanceur d’alertes il y a quelques heures.
« Parmi les personnes licenciées, certaines personnes sont invitées à venir remettre les véhicules de fonction en leur possession. Y figure : Jean Pierre NDZANA ; Faustin Nicolas FOUDA ; Parfait ZAMBO ; Godman EYENGA ; Jean Pierre EFOUBA ONANA ; Jean Marie MBALA ; Albert MBIDA », ajoute-t-il.
C’est mal barré mal barré pour les autres employés de Jean Pierre Amougou Belinga qui doivent maintenant être sur le qui-vive.
Ça chauffe du côté Kondengui
Il n y a plus aucun espoir pour Jean Pierre Amougou Belinga, du moins, plus pour l’instant. La cour d’appel du Centre a refusé à l’homme d’affaires sa demande de liberté provisoire.
C’était ce Jeudi 27 avril 2023. Le patron du groupe l’Anecdote s’est présenté devant le juge pour espérer une liberté sous caution que son collectif d’avocats juge irréfutable.
Belinga et ses avocats se sont lourdement gourés car le juge a rejeté la demande et renvoyé le milliardaire à Kondengui.
Ce dernier n’a pas supporté la situation et a fondu en larmes devant son épouse et les autres personnes présentes au moment du verdict.
« Jean Pierre Amougou Belinga était pratiquement en larmes devant l’une de ses épouses quand le verdict est tombé », raconte Guy Zogo.
Ce verdict n’est pourtant qu’une demi surprise car il est très rare qu’un juge accorde une liberté provisoire à un mis en cause qui risque une peine d’emprisonnement à vie. Dans l’affaire Martinez Zogo, Amougou Belinga est inculpé pour « complicité de torture par aide ».