Le scandale prend une nouvelle tournure alors que Martin Stéphane Savom, maire RDPC de Bibey et proche de Ferdinand Ngoh Ngoh, se retrouve au cœur de l'enquête sur l'assassinat du journaliste Martinez Zogo. La convocation de Savom par le juge d'instruction, Sikati II Kwamo Florent, met en lumière des liens complexes entre l'homme politique et le secrétaire général de la présidence de la République.

Savom, autrefois sanctionné par Paul Biya avant sa réhabilitation en 2021, semble avoir trouvé un allié de poids en la personne de Ferdinand Ngoh Ngoh. Originaire de la même région, leur proximité supposée a été utilisée à des fins d'influence et d'enrichissement, éveillant les suspicions du juge d'instruction.

Son passé judiciaire trouble, marqué par des arrestations pour possession d'arme et des accusations de trafic d'influence, soulève des questions sur sa relation avec Ngoh Ngoh. La nomination de Savom comme maire de Bibey, soutenue par des références à l'appui de Paul Biya et de la première dame, Chantal Biya, suggère des connexions profondes.

Les allégations de crimes rituels et de trafic d'organes à Nnanga-Eboko, où le nom de Savom est régulièrement cité, jettent une ombre inquiétante sur ses activités. Son implication supposée dans l'assassinat récent de six membres d'une famille souligne le caractère complexe de cette affaire.

La convocation de Savom, qui connaissait Martinez Zogo et était en contact avec Justin Danwe, pose des questions cruciales sur l'étendue de son rôle dans ce drame. Des liens étroits entre Ferdinand Ngoh Ngoh et Savom ajoutent un élément intrigant à cette affaire, révélant un réseau d'influence aux ramifications politiques profondes. Le verdict du tribunal militaire est attendu avec impatience, alors que l'enquête révèle des alliances inattendues dans les coulisses du pouvoir camerounais.