Dans une nouvelle sortie, Valère Bessala évoque la question de l'égalité de chance pour les médias camerounais en termes de financement, en se basant sur les propos du guide du Parti Jouvence lors de l'émission "Le Grand Débat" sur Cam 10 TV.
Selon Valère Bessala du Parti Jouvence, il est important que tous les médias camerounais, sans distinction, aient accès aux mêmes sources de financement. Il remet notamment en question la sélection de certains médias pour bénéficier des avantages de la Ligne 94, un dispositif de subventions accordées aux médias par le Ministère de la Communication (Mincom) pour soutenir leur développement.
« Pourquoi admettre certains hommes de médias dans les lignes 94 et pas les autres. Aujourd’hui quand vous voyez certains hommes de médias embastillés dans des procès, vous pouvez justifier que leurs confrères ne les assistent pas, parce qu’ils se disent qu’ils se sont retrouvés dans des créneaux auxquels ils n’avaient pas droits avec des financements qui n’avaient rien avoir avec la subvention du Mincom », explique Valère Bessala.
En effet, Valère Bessala considère que la sélection arbitraire de certains médias pour bénéficier de cette subvention engendre une inégalité de chances et de traitement entre les différents acteurs du secteur médiatique. Cette situation peut également conduire à des suspicions et des rivalités entre les médias.
Il propose donc de légaliser ce type de financement pour tous les médias sérieux, afin de garantir une certaine équité et une meilleure responsabilisation des acteurs du secteur. Cette mesure permettrait également de renforcer la qualité de l'information produite par les médias et d'assurer la stabilité des emplois dans ce secteur.
Il convient de noter que la question de l'accès aux financements publics pour les médias est un enjeu important dans de nombreux pays, où les médias indépendants peuvent être confrontés à des difficultés financières et à des pressions politiques. Il est donc essentiel de garantir l'égalité de traitement et de chance pour tous les acteurs du secteur, afin de préserver la liberté de la presse et la qualité de l'information produite.