Le processus électoral en cours entaché d'irrégularités dénoncées par plusieurs leaders associatifs jeunes. Le ministre de la Jeunesse et de l'éducation civique saisi pour arbitrage.
C'est une Lapalissade. Le mandat du bureau exécutif du Conseil aational de la jeuresse du Cameroun (Cnjc) est échu depuis mars 2020. En raison ces ravages causés par la pandémie du Corona virus, la tutelle du Cnj à savoir le ministère de la Jeunesse et de l'éducation civique (Mineci a prorogé e bail de cet exécutif.
Parvenu au 23 novembre 2022, le coros électoral a été convoqué afin d'enclencher le processus de renouvellement des organes du Conseil national de la jeunesse du Cameroun (Cnic). Dès lors les opérations électorales se déroulent dans les 10 régions du pays à l'effet de désigner les représentants chargés de voter le bureau exécutif national. Du terrain des échos retentissent. De la base des voix se sont élevees pour pointer du doigt plusieurs cas d'irrégularités et abus obsenvés.
La région du Littoral n'est pas épargnée par ces récriminations. Celles-ci portent en gros sur «la soustraction de places de certains canaidats élus, le remplacement illegal de plusieurs elus par des personnes fictives, la modification et la transmission de procès-verbaux ne refiétant pas la réalite des élections. des délais de cépôt de dassiers à geométrie variable, l'admission aux élections de jeunes ayant dépassé
l'age limite d'éligibilice (32 ans), l'absence de vérification et/ou le non-respect du quarum requis, diverses pressions et chantages multiformes des personnels du Minjec sur certains jeunes, etc.
C'est ce qui figure dans une correspondance adressée au Minjec par un collectif de leaders associatifs pour dénoncer des violations des principes électoraux ayant émaillé les opérations électorales dans les démembrements régionaux du Cnjc. Des plaintes fusent du Wouri, de la Sanaga-Maritime, du Nkam et du Moungo pour épingler des tripatouillages comme le proces-verbal venu du Nkam consacrant le retrait des 4 élus sur les six choisis par les , jeunes de ce département. En sus, le rejet des listes concurrentes pour favoriser celle acquise à la cause de la présidente nationale dans le Moungo et la Sanaga-Maritime. Equité
Pour couronner cette forfaiture, des candidatures de jeunes ayant dépassé l'âge limite d'éligibilité, ont été acceptées, en violation des dispositions pertinentes des statuts et du Code électoral du Cnjc. Les fonctionnaires du Minjec et des autorités de la préfectorale ayant cautionné cette entorse à la législation. Suffisant pour que ces leaders associatifs parlent de mascarades électorales. Objectif visé, étouffer dans l'œuf «toute velléité tendant à contester par les urnes le maintien de Fadimatou lyawa à la tête du Cnjc, au travers d'une nomination maquillée» concluent-ils. Une machination qui sans doute va déboucher sur la validation de l'imposture, de l'injustice, la violation du principe d'égalité des chances. C'est dans ce droit fil que le ministre Mounouna Foutsou a été saisi pour arbitrage.
Beaucoup espèrent que la suite du processus électoral va se dérouler dans la justice, l'équité, la paix et la concorde, si le Minjec ouvre grand les yeux sur les abus releves.