Actualités of Tuesday, 10 May 2016

Source: cameroon-info.net

Longévité au pouvoir: Ndam Njoya comme Paul Biya

Adamou Ndam Njoya. président de l'UDC Adamou Ndam Njoya. président de l'UDC

25 ans à la tête de l’Union Démocratique du Cameroun (UDC), et pas prêt à partir. Adamou Ndam Njoya a été reconduit lundi, dans ses fonctions de Président nationale l’UDC. Le cousin d’Ibrahim Mbombo Njoya trône dans son parti depuis que celui-ci a vu le jour en avril 1991. Ce qui fait dire à La Nouvelle Expression (LNE) que Ndam Njoya est sur les traces de Paul Biya.

Le journal renseigne que l’unique Président de l’UDC depuis sa création a été reconduit pour un mandat de 5 ans à l’occasion de la Convention du parti qui s’est tenue à Yaoundé le 9 mai 2016. «Adamou Ndam Njoya n’a dû faire face à aucun challenger. D’ailleurs c’est par acclamation que le Président National de l’UDC est reconduit à la tête de la formation politique.

Une pluie d’applaudissement qu’a accueilli le ‘‘vainqueur’’ avec le sourire. Un sourire qui pourtant semble disparait quand il est question de l’alternance à la tête du parti politique», écrit LNE.

L’UDC est un parti démocratique, affirme le concerné. «Chez nous ce sont les militants qui décident. Ce n’est pas une personne qui le fait», indique Ndam Njoya. Une réponse, note notre confrère, qui n’est pourtant pas sans rappeler «les critiques habituelles de l’Opposition camerounaise à l’endroit du Chef de l’État Paul Biya, pour ses 33 ans de règne à la tête du Cameroun et ses 31 ans à celle du RDPC. Des critiques qui attirent l’attention justement sur les leaders de l’opposition qui semblent ne pas vouloir passer le témoin».

LNE cite à titre d’exemple le leader du Social Democratic Front (SDF) John Fru Ndi, celui de l’Union Nationale pour la Démocratie et le Progrès (UNDP), Bello Bouba Maïgari, celui du Mouvement Démocratique pour la Défense de la République (MDR), Dakolé Daïssala, celui du Parti Progressiste (MP), Jean Jacques Ekindi, etc.

Adamou Ndam Njoya reste pourtant critique vis-à-vis du Gouvernement. Au sujet des appels à une nouvelle candidature de Paul Biya, l’opposant affirme: «Si on est citoyen démocrate, patriote républicain, on ne fera pas ça. Pour éviter les problèmes, on se dira: voyons ce que nous avons comme constitution. Est-ce que ça répond aux principes démocratiques ? Il faut que nous puissions modifier lorsque le contexte, les circonstances nous amènent à le faire».