L’armée camerounaise, en symbiose avec la Force mixte multinationale (FMM), a infligé de lourdes pertes humaines et matérielles à la secte terroriste nigériane Boko Haram, au cours d’une opération en territoire nigérian, du 27 au 28 janvier 2017.
Cette opération fait suite aux incursions répétées des terroristes de Boko Haram sur le territoire camerounais, a annoncé mercredi, le porte-parole du Gouvernement camerounais, dans un communiqué lu en mi-journée à la radiotélévision publique (CRTV).
Le ministre de la Communication (MINCOM), Issa Tchiroma Bakary, a déclaré qu’au terme de cette riposte sous la bannière de la FMM appuyée par les opérations Alpha et Émergence 4, 13 terroristes «ont été définitivement anéantis», trois fusils d’assaut dont un AK47 et deux fall, un pistolet automatique, des canons de rechange, quatre boites de chargeurs et des centaines de munitions de divers calibres, deux ceintures explosives pour kamikazes, trois charges explosives, onze fusil trait, un pistolet artisanal, des tenues de combat, six motos et six bicyclettes, divers objets rentrant dans la fabrication d’engins explosifs tels que des batteries, divers objets de propagande dont dix drapeaux de Boko Haram.
À en croire le membre du Gouvernement, aucune perte n’a été enregistrée côté Cameroun.
En quatre jours, trois attaques suicides de Boko Haram ont fait cinq morts dans la Région de l’Extrême-Nord, dont trois kamikazes et deux victimes civiles. Lundi, le Général de Brigade Valère Nka a pris le commandement de la 4e région militaire inter-armée en remplacement du général Jacob Kodji décédé le 22 janvier dans un accident d’hélicoptère survenu à Bogo.