Actualités of Thursday, 8 February 2018

Source: cameroun-info.net

Lutte contre Boko Haram: 496 militaires camerounais expédiés au Nigéria

La lutte contre Boko Haram dure et perdure La lutte contre Boko Haram dure et perdure

Ils ont été conviés à prendre part à l'opération Deep punch 2. Il s’agit des militaires du secteur n1 de la Force multinationale mixte et de leurs camarades de la 4eme Région militaire interarmées.

Le samedi 3 février 2018, 496 militaires camerounais sont arrivés à Sambisa, ville nigériane située à 12 km du village camerounais Kerawa, dans le cadre de l'opération baptisée Deep punch 2. Deep punch 2 est une opération qui consiste à faire une offensive généralisée sur la secte terroriste Boko Haram et ses retranchements. Les militaires camerounais qui ont à leur tête le colonel Charles Matiang, ont été conviés à prendre part à ladite opération.

Le quotidien Le Jour dans son numéro du 7 février 2018 précise que la forêt de Sambisa serait l’antre d’Abubakar Shekahu, l’émir de Boko Haram. Le 26 janvier 2018 les forces armées nigérianes avaient annoncé qu'elles avaient rasé le camp Zairo. «Selon un communiqué du général de brigade Usman Sani Ukasheka leur chargé des relations publiques, le quartier général de la secte avait été dévasté. « Sept terroristes ont été neutralisés et des nombreux autres blessés. Les militaires ont aussi récupéré un char, un lance-roquette antiaérienne, une mitrailleuse, des pistolets, des dizaines t roquettes anti-aeriennes, un mortier de 120mm. Ils ont aussi détruit 11 blindés 12 pickup montés Toyota Hilux, trois camionnettes, 30 bicyclettes...», avait énuméré le général», écrit le journal.

Seulement en dépit de la défaite susmentionnée Boko Haram continue de commettre ses exactions en endeuillant simultanément des familles camerounaises et nigérianes. Pressée par l'opération Deep punch 2, la secte terroriste s’est relocalisée aux confins des monts Mandara. Il s’agit d’une chaîne de montagnes très étendues qui traverse la frontière entre le Nigeria et le Cameroun. Il se trouve que les éléments de Boko haram qui vivent de ce côté s'y meuvent plus facilement que les militaires avec leurs lourds équipements. Ils attaquent les populations qui n’épousent pas leur idéologie.