Actualités of Saturday, 25 July 2015

Source: cameroon-info.net

Lutte contre Boko Haram: Les bâtiments du SED de Melen sous haute surveillance

Escorte Escorte

Périmètre de sécurité, éléments du Groupement polyvalent d’intervention de la gendarmerie armés de fusils d’assaut en faction, restriction des heures de visite, cameras de surveillance, détecteurs de métaux, fouilles corporelles...voilà quelques unes des mesures prises par le haut-commandement pour conjurer tout éventuel attentat.

Conscient des risques potentiels que courent les locaux du secrétariat d’Etat à la défense (SED) en charge de la gendarmerie à la fois quartier général de ce corps d’élite et prison secondaire, la stratégie de protection de l’édifice abritant le SED a été revisitée de fond en comble par le haut commandement militaire.

Périmètre de sécurité matérialisé par plusieurs plaques de signalisation où sont écrites les injonctions: stationnement interdit, gendarmes du Gpig armés de fusil d’assaut et prêts à dégainer; restriction des heures de visite, symbolisée par les inscriptions: pas de visites après 19 heures... cameras de surveillance, détecteurs de métaux, fouilles corporelles, etc.

Les djihadistes de Boko Haram à la prison militaire

Plus d’un mois avant les attentats Kamikazes perpétrés à Maroua par Boko Haram cette semaine, des sources indiquent que plusieurs réunions de crise se sont succédées dans les locaux du SED sous la supervision de Jean-Baptiste Bokam, à la demande du haut commandement, dans l’optique d’implémenter et de veiller au renforcement des mesures de sécurité de jour mais surtout de nuit.

Bien avant cela, des notes de renseignements concordants émanant à la fois de la SEMIL, de la DGRE ainsi que de la direction de la surveillance du territoire (DST) avaient unanimement soutenu que compte tenu de son rôle stratégique dans la lutte contre Boko Haram, (à travers les brigades d’infanterie motorisée, BRIM, unité d’élite de la gendarmerie qui se trouve aux avant-postes) le SED pouvait constituer une cible idéale pour des opérations Kamikazes des éléments de la secte islamiste.

Encore qu’en tant que prison secondaire, ses cellules abritaient jusqu’à une époque récente, les combattants de Boko Haram capturés par nos forces de défense sur le théâtre des opérations et depuis lors transférés dans les geôles de la prison militaire au Ministère de la défense.