Le ministère de la Santé publique, avec l’appui de ses partenaires, vient de mettre en oeuvre toute une gamme de stratégies parmi lesquelles le «Traitement pour tous».
Face aux défis relatifs au suivi de la mise en œuvre de cette nouvelle orientation stratégique, des responsables du Comité national de lutte contre le Sida (CNLS) étaient face à la presse vendredi dernier à Yaoundé. Une rencontre pour faire un grand écho de la stratégie «Traitement pour tous» en informant toutes les couches de la population sur la disponibilité des dépistages et de la prise en charge des malades sur l’ensemble du territoire national.
Pour le Dr Léonard Bonono, secrétaire permanent adjoint du CNLS, cette nouvelle orientation vise à mettre en œuvre le dépistage systématique du VIH à toutes les portes d’entrée des formations sanitaires et des unités mobiles, ainsi que la réalisation de la stratégie «Tester et traiter» chez les personnes vivant avec la maladie.
Les autres mesures prises, selon Cameroon Tribune en kiosque mardi 12 septembre 2017, concernent la décentralisation de la prise en charge du VIH vers les centres médicaux d’arrondissement et les centres de santé intégrés. De même que la délégation des tâches, la mise en place des accompagnateurs psycho-sociaux dans les formations sanitaires pour la promotion du dépistage du VIH et la recherche des malades que les formations sanitaires ont perdus de vue. Sans oublier la subvention du coût de l’examen de la charge virale.
Pour mémoire, la stratégie «Traitement pour tous» est née des évolutions de la lutte contre le VIH dans le but d’atteindre les cibles des trois 90: amener 90% de personnes vivant avec le VIH à connaître leur statut sérologique, mettre 90% des personnes connaissant leur statut sous traitement antirétroviral. Il est également question d’œuvrer afin que 90% des personnes vivant avec le VIH recevant un traitement ARV aient une charge virale indétectable.