• Ils sont issus du Centre d’instruction du groupement polyvalent d’intervention de la Gendarmerie nationale (GPIGN)
• Ils ont reçu une formation en lutte antiterroriste était divisée en trois modules
• Le Cameroun est conforté à la menace terroriste depuis 2014
D’après une communication de la gendarmerie nationale, 163 récipiendaires ont reçu une formation en lutte antiterroriste qui était divisée en trois modules : le module formation générale et tactique ; le module formation technique, spécifique et opérationnelle et le module pratique, composé d’une mise en situation et d’un exercice de synthèse.
Le Cameroun est conforté à la menace terroriste depuis 2014 lorsque l’armée est entrée en guerre contre la secte djihadiste Boko Haram venue du Nigeria. Plusieurs attaques terroristes ont ainsi été enregistrées sur le sol camerounais, notamment dans la région de l’Extrême-Nord, mais également dans les régions anglophones en proie à un conflit séparatiste depuis 2017.
Cette nouvelle cuvée de militaires spécialistes de la lutte antiterroriste est arrivée en fin de formation le vendredi 15 juillet dernier. Les 163 récipiendaires ont reçu leur parchemin après trois mois de formation au Centre d’instruction du groupement polyvalent d’intervention de la Gendarmerie nationale (GPIGN), à Mbankomo dans la région du Centre. Dans les prochains jours, ils seront déployés sur le terrain notamment à l’Extrême-Nord et dans les zones anglophones en proie à la crise séparatiste.
« Le combat d’infanterie, la topographie, la connaissance des engins explosifs improvisés (EEI), le renseignement et la filature, les techniques d’intervention professionnelle, la protection des hautes personnalités, le franchissement opérationnel sont entre autres, l’essentiel des enseignements reçus par les personnels au cours de ce stage », renseigne également cette source.
Ces dernières années ont été le témoin d’une évolution rapide du terrorisme et de l’extrémisme violent sur tout le continent africain, générant des menaces et des problèmes aux coûts, à l’échelle, à la gravité et à la complexité d’une ampleur considérable. Les pays africains ont affronté de face des fléaux, en répondant aux niveaux régional, sous-régional et national, bien que leurs politiques n’aient pas endigué cette vague de terrorisme et que leurs mesures prises à l’encontre de ce dernier peuvent ne pas avoir d’impact positif durable, s’ils ne sont pas bien organisés et s’ils n’ont pas un cadre d’actions clairement défini.