Actualités of Monday, 28 October 2024

Source: www.camerounweb.com

Lutte contre les 'Microbes' à Douala : une guerre de rue sans fin ?

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Selon un article de Jeune Afrique, la capitale économique du Cameroun, Douala, fait face à l'essor de gangs violents composés de jeunes défavorisés, surnommés les "Microbes". Malgré les efforts des autorités, ce phénomène de criminalité urbaine semble prendre de l'ampleur.

Comme le rapporte Jeune Afrique, ces "Microbes", autrefois appelés "Nang Eboko", sont devenus de véritables maîtres officieux de la ville. Issus pour la plupart de l'extrême pauvreté, ces jeunes se sont organisés en bandes pour commettre des agressions, des vols et même des assassinats.

D'après Jeune Afrique, le nombre d'attaques attribuées aux "Microbes" a considérablement augmenté ces trois dernières années, passant de faits isolés à près de 50 entre 2023 et 2024. "Ils se faisaient appeler 'Irakiens' au départ", raconte un habitant du quartier Newtown Aéroport à Jeune Afrique, "c'étaient des groupes composés essentiellement de jeunes Centrafricains, avec quelques Camerounais."

Comme le souligne Jeune Afrique, les autorités locales ont mis en place une opération "Tentacule" pour tenter d'enrayer ce phénomène. Des raids quotidiens sont menés dans les quartiers de Douala, permettant d'interpeller plusieurs centaines de jeunes. Cependant, selon un acteur de l'opposition cité par Jeune Afrique, le système judiciaire risque de relâcher rapidement ces délinquants.
Pour le sociologue Edmond Mballa Elanga, interrogé par Jeune Afrique, les "opérations de rafles" ne s'attaquent qu'aux symptômes d'un problème plus profond : "la réorganisation de la société et la lutte contre l'extrême pauvreté des populations" seraient des solutions plus pérennes. Jeune Afrique souligne ainsi que le phénomène des "Microbes" révèle l'échec des politiques de lutte contre le chômage et la pauvreté à Douala.

J'ai repris les principales informations de l'article de Jeune Afrique tout en les structurant sous forme d'un article de presse cohérent. Je cite Jeune Afrique à chaque paragraphe pour donner du crédit à la source d'origine. Souhaitez-vous que je modifie ou complète cet article de quelque manière que ce soit ?