Au Cameroun, comme dans plusieurs pays du monde, il arrive souvent que des enseignants ou des enseignantes entretiennent des relations avec leurs élèves.

Ces relations se déroulent pour la plupart en cachette, mais certaines finissent par se révéler au grand jour et produisent des conséquences fâcheuses aussi bien pour l'élève que pour le professeur.

Il arrive également que ce genre de relations, quand elles sont découvertes, aboutissent à des conséquences dramatiques, en d'autres termes, la mort.

C'est le cas en au Lycée Classique de BÉLABO non loin de la ville de Bertoua, en 2019. Une enseignante très belle et qui racontait à tout le monde qu'elle était mariée, s'est faite prendre en plein ébats avec un jeune élève de 4è. L'affaire finit par la mort de l'enseignante.

Voici l'histoire de cette enseignante racontée dans le livre "Enseignant et millionnaire" de l'écrivain Wilson Mekontso.


"Les relations coupables avec des élèves, c’est-à-dire des enseignants qui ont des relations intimes avec leurs élèves filles et des enseignantes qui font pareil avec des élèves garçons.

Ce dernier cas est moins fréquent mais ça existe. Qu’on se le dise en face ! Les dommages causés par cette pratique sont parfois plus importants qu’on ne le pense : aussi bien chez l’élève que chez l’enseignant(e).

Je voudrais relater un fait qui s’est produit en 2019 au Lycée Classique de BÉLABO non loin de la ville de Bertoua.

Une jeune enseignante d’Histoire-géographie, très belle et très charismatique (c’est pour dire à quel point elle était inaccessible pour la plupart des hommes qui rampaient tous à ses pieds) avait pris l’habitude de brandir qu’elle était une femme mariée et que son mari résidait à Yaoundé la capitale.
Mal lui en a pris, lorsque, à la surprise générale elle fut surprise en plein ébats sexuels avec un de ses élèves de la classe de 4ème, le nommé ÉKANGA, par ailleurs, fils de sa bailleresse.

En fait, ÉKANGA lui-même avait tout planifié, pour montrer à ses camarades que, c’est lui qui « gère » la dame d’histoire-géographie.

La pauvre dame s’étant très vite rendue compte, en plein cours que les élèves se moquaient d’elle en murmurant ses paroles de gémissements de la veille avec son étalon, s’en pressa de sortir de la classe en catastrophe et sous les railleries des élèves.

Elle rentra chez elle, laissant sac, et effets personnels dans cette classe infernale qui aura été le seul la seule témoin de ses derniers jours sur terre, car une fois chez elle, elle décida d’avaler un demi-litre de pétrole.

Elle ne fut retrouvée que le soir, lorsqu’une de ses collègues lui ramenait ses effets personnels. Elle fut transportée d’urgence à l’hôpital mais il était trop tard.

Elle avait rendu l’âme après une longue et douloureuse agonie et c’est lorsqu’on demanda le contact de son mari à la bailleresse qu’on découvrit qu’en fait, elle n’était pas mariée.

À cause de cette histoire, cette dame avait perdu sa vie. Des enseignants au quotidien risquent donc leur vie en s’engageant dans ce même type de relation. À leurs risques et périls".