L’affaire est portée devant le Tribunal Criminel Spécial (TCS). La deuxième audience s’est tenue il y a quelques jours.
La Nouvelle Expression (LNE) parue le 25 août 2016 indique que le collège des juges du TCS était présidé par le magistrat Wanki Richard Tsenikontsa, assisté des vice-présidents Onana et Zibi Nsoé. L’accusation était représentée par l’avocat général Wehiséba David.
L’acte d’accusation a été notifié à Cheik Mohama Ousseini (49 ans). Ce dernier est poursuivi pour avoir tenté en 2012, par le biais de l’Organisation Nationale de l’Enseignement Islamique, de détourner de 100 millions de FCFA appartenant au Ministère de l’Éducation de Base (MINEDUB). «La tentative de détournement n’a manqué son effet que par des circonstances indépendantes de la volonté de son auteur» souligne LNE.
Le journal indique que Cheik Mohama Ousseini «a tenté de s’approprier l’argent appartenant à un légitime propriétaire. La prestation, objet de la tentative de détournement, portait sur un montant total de 150 millions de FCFA. On ne saurait dire avec exactitude par quel tour de passe-passe et autre stratagème l’accusé Mohoma voulait entrer en possession du magot dont il n’était pas le véritable destinataire. Malheureusement, mal lui en a pris. Il ignorait que le légitime propriétaire s’était déjà fait payer 50.000.000 FCFA quelque temps auparavant».
Au moment des faits, l’accusé était interprète de la langue arabe et Secrétaire à l’Organisation Nationale de l’Enseignement Islamique. La prochaine audience est fixée au 8 septembre 2016 pour citation de la partie civile par le parquet général.