Michèle Ndoki s'oppose à toute forme de sanction à l'encontre de Me Richard Tamfu pour avoir exprimé son opinion sur l'âge du président du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC). Les tensions au sein du MRC ne cessent de croître à l'approche de la convention de novembre, qui désignera le nouveau président de ce parti d'opposition. Alors que ce processus électoral interne suscite des débats, l'éviction de Me Richard Tamfu du directoire du parti ravive les tensions.

Pour Michèle Ndoki, candidate déclarée à la présidence du MRC, il est inacceptable de sanctionner un militant pour avoir exprimé une opinion. Selon elle, cela témoignerait d'un déficit démocratique au sein du MRC.

"Si nous avons tant combattu et continuons à combattre l'ostracisme et la répression en dehors de notre formation politique, c'est parce que nous voulons vivre la liberté d'opinion. Nous ne pouvons pas sanctionner quelqu'un comme Richard Tamfu au sein de notre parti simplement parce qu'il a exprimé une opinion. C'est précisément ce que nous combattons, et si nous le combattons à l'extérieur, nous devons également le combattre à l'intérieur de notre formation politique", a-t-elle déclaré.

Malgré les attaques et les intimidations, Michèle Ndoki, vice-présidente du MRC, maintient sa candidature à la présidence du parti. "Je demeure bien sûr candidate à la présidence du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun. Aucune manœuvre d'intimidation ne pourra nous faire changer d'avis", a-t-elle affirmé.

Il est à rappeler que Richard Tamfu a critiqué l'âge de Maurice Kamto, estimant qu'il était trop vieux pour représenter les chances du MRC lors de la prochaine élection présidentielle en 2025.