Actualités of Friday, 9 September 2016

Source: cameroon-info.net

MTN et Orange cités dans l'affaire Bouba Simala

Un totem publiciatire du groupe MTN Un totem publiciatire du groupe MTN

Le tribunal militaire de Yaoundé a ordonné jeudi dernier aux compagnies de téléphonie mobile MTN et Orange de produire, dans un délai d’un mois, les listings des appels téléphoniques de l’accusé durant la période du 3 au 15 juin 2015.

Cette date coïncide avec le début des ennuis judiciaires de l’ancien garde du corps du Président de l’Assemblée Nationale. «Bouba Simala est jugé pour les faits de violation de consignes, menaces et outrage à corps constitués et menaces simples», rappelle Le Jour.

Dans son édition du 9 septembre 2016, le journal indique que, depuis le début de ce procès, «sept témoins de l’accusation ont déjà été entendus. Ceux-ci ont expliqué comment le capitaine Bouba a tenté d’enlever le 13 juin 2015 le Président de l’Assemblée Nationale qui s’apprêtait à se rendre à une séance de sport».

Au moment de l’arrestation du capitaine Bouba Simala, la plainte de Cavaye Yeguié relevait comme chef d’accusation «les faits de tentative d’enlèvement, de braquage et acte terroristes». Ces accusations ont été requalifiées quelques mois après en «violation de consignes, outrage à corps constitués et menaces simples».

Au cours de l’audience du 8 septembre 2016, les avocats de Cavaye Yeguié Djibril ont introduit une demande visant à ce que le tribunal se déclare incompétent jour juger l’accusé. «Ces avocats estiment que le tribunal doit retenir contre l’accusé les faits d’enlèvement du Président de l’Assemblée Nationale», précise Le Jour. La demande formulée par les conseils de Cavaye Yeguié a été rejetée.

Bouba Simala a été interrogé au box des accusés. Il dit n’avoir jamais voulu enlever le Président de l’Assemblée Nationale comme l’ont fait savoir les témoins de l’accusation. Bouba Simala pense qu’il s’agit d’une histoire montée de toute pièce. L’ancien garde du corps de Cavaye Yeguié Djibril est détenu depuis juin 2015 à la prison militaire de Yaoundé. Le procès a été renvoyé au 13 octobre 2016.