Actualités of Monday, 8 July 2024

Source: www.camerounweb.com

Ma chère Brenda- la puissante lettre qui fait pleurer la fille de Paul Biya suite à son scandale d'homosexualité

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La fille du président de la République a récemment fait son "coming out" sur Instagram, suivi de vidéos explicites avec sa partenaire brésilienne. Dans une lettre, l'auteur exprime sa préoccupation face aux commentaires négatifs et aux réactions des Camerounais et d'autres personnes sur les réseaux sociaux.

L'auteur ne se soucie pas du choix de partenaire de la jeune femme ou de ses talents en cunnilingus, car elle est majeure et a le droit à la vie privée. Cependant, en tant que Camerounais, l'auteur se sent obligé de soulever quelques préoccupations. Alors qu'elle s'amuse à l'étranger, de nombreux de ses compatriotes essaient de rejoindre les rivages ensoleillés de l'Europe, à la recherche d'un meilleur avenir que son père n'a pas pu leur offrir au Cameroun pendant 42 ans de pouvoir absolu.

Pendant ce temps, elle mène une vie luxueuse, utilisant l'argent des contribuables camerounais pour louer des jets privés et séjourner dans des palaces européens. Au Cameroun, des enfants meurent de maladies hydriques en raison du manque d'eau potable. L'auteur se demande si elle a jamais pensé au nombre de forages qui pourraient améliorer la vie de centaines de milliers de jeunes Camerounais.

L'auteur mentionne également que son nom a été cité parmi ceux admis à l'ENAM, une institution prestigieuse qui aurait dû la conduire à une carrière dans le service public du Cameroun, comme son père. Cependant, elle a choisi de ne pas suivre ce destin et de vivre sa propre vie. L'auteur suggère que ses choix sont le résultat de son éducation et que les gens ne devraient pas la juger sur la base de sa vie personnelle.

Enfin, l'auteur exprime sa gratitude envers le service qu'elle a rendu à son pays en révélant l'hypocrisie qui entoure la question de l'homosexualité au Cameroun.



Ma chère Brenda,

Depuis quelques jours, les camerounais et d’autres se repaissent de vos images d’intimité sur les réseaux sociaux et se répandent en commentaires désobligeants, désopilants, dégradants.


Peu me chaut, que vous ayiez choisi un partenaire du même sexe que vous, ou que vous soyiez une virtuose du cunnilingus. Après tout, vous êtes majeure et vos choix ne concernent que votre » privacy ». Mais vous appartenez à une génération où l’on croit que l’on peut tout partager. C’est votre choix. Ni moi, ni personne n’avons le droit de porter ici, un jugement de petite morale sur vous.

Seulement, il m’incombe en tant que Camerounais, d’attirer votre attention sur une ou deux choses …

Pendant que vous vous envoyez en l’air (au propre comme au figuré ) au-dessus de la Méditerranée, en dessous , des milliers de vos compatriotes de votre âge essaient de rejoindre les rivages qu’ils croient ensoleillés de l’Europe, essayant de trouver ailleurs un bien être, un avenir que votre paternel n’a pas su leur procurer au Cameroun, en quarante deux ans de pouvoir absolu.

Pendant qu’à grands frais on vous loue des jet privés et que vous menez grand train dans les palaces européens avec l’argent du contribuable camerounais, des enfants meurent au Cameroun de maladies hydriques, faute d’eau potable…Avez vous déjà pensé au nombre de forages qui peuvent procurer une vie décente à des centaines de milliers de nos jeunes compatriotes ? Avez vous déjà vu les images des » écoles » dans le grand Nord, où les enfants étudient assis le cul ( ah! Ce c…) au sol?

Un matin, votre nom a surgi parmi ceux des admis à l’Enam. Qu’avez vous fait de cette prestigieuse formation qui vous prédestinait au service public du Cameroun comme votre illustre paternel?

Comme on peut le constater, vous avez décliné ce dessein que l’on vous avait sans doute imposé . Et vous vivez ce qui est votre vie. Ce qui veut dire que vous êtes une personne vraie.

Ce que vous êtes et que vous faites aujourd’hui est quelque part le fruit de ce que vous avez reçu.

Les chiens ne font pas des chats…

Un grand merci tout de même, pour le service que vous venez de rendre à votre pays : permettre que l’on découvre enfin cette autre grande hypocrisie camerounaise: celle qui entoure la question de l’homosexualité .