Au Cameroun et bien entendu, dans plusieurs pays africains où les gens sont au pouvoir pendant des décennies, il y a une chose qui se pratique et Biya semble très bien la maîtriser.

Cette chose? C'est l´illusion ethnique du pouvoir.

"Un président africain ne s'appuie sur son ethnie que pour conserver son pouvoir. Le reste il s'en fout! Nous pensions autrefois qu'il n'y avait pas des pauvres dans le village du président ! Or, y en a qui croupissent dans la même misère comme tout le monde", écrit l'homme politique et entrepreneur Fosting Nzodjou dans une réflexion publiée sur sa page.

"Le président réussit au moins à leur faire croire que c'est leur pouvoir à tous et qu´ils devraient le soutenir pour que ce pouvoir reste le leur(celui des bétés, des bambara, des bétis, des haoussas, des kikouyou...)!Quelle illusion
Mais après ces belles paroles, la réalité est autre; Par exemple : il y a combien de places dans l'avion présidentiel ?Combien marchent sur le tapis rouge? Combien ont des villas? Ceux qui se disent détenir le pouvoir, combien parviennent même à parler directement au président?", poursuit-il dans son analyse.

Fosting invite les Camerounais à déjouer ce piège dans lequel ils sont tombés et continuent de tomber depuis des décennies.

"Tous ces faits montrent donc que personne n'est à l'abri! Nous sommes tous dans le même bateau. Mais par fibre tribale, certains préfèrent se taire!
Africains, ne laissons pas les politiques utiliser la fibre tribale pour nous diviser afin d´imposer leur désirs diaboliques , sans les divisions tribales les dirigeants en Afrique se retrouveraient 'nus'(sans arguments pour convaincre)", conclut-il.