Actualités of Sunday, 14 August 2022

Source: www.camerounweb.com

Mafia : Eto'o accablé par une nouvelle supercherie qui rougit Laurent Esso

Samuel Eto'o et la Fecafoot au cœur des polémiques Samuel Eto'o et la Fecafoot au cœur des polémiques


• La Fecafoot est secouée de partout

• L’instance est accusée de duperie

• Samuel Eto'o Fils est dans le viseur

Les bruits soulevés par l’officialisation de la désormais collaboration avec la société américaine One All Sports sont retentissants. Samuel Eto'o Fils est clairement pointé du doigt. Le président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) n’aurait pas dû signer ce contrat. C’est la position que défendent les citoyens et plusieurs observateurs du monde entier. Et pour cause, la marque est inconnue du grand public.

L’avocat camerounais au barreau de Paris (France), Me Christian Bomo Ntimbane de la Société civile des réconciliateurs signe et persiste, c’est simplement de l’arnaque, « une grosse arnaque » pour reprendre exactement ses mots.

Me Christian Bomo Ntimbane a laissé sur les réseaux sociaux des mots très forts pour exprimer son énième point de vue sur la décision de la Fecafoot de faire affaire avec One All Sports au lieu des autres marques de renom qui ont soumissionné.

« Mafia ! Cette affaire est une grosse arnaque, une duperie. C'est un petit groupe d'individus qui a décidé lui-même de fabriquer, de confectionner des maillots en Chine et de les vendre aux supporters pendant la Coupe du monde et la Coupe d’Afrique des nations (CAN) ivoirienne », commence l’avocat.

Me Christian Bomo Ntimbane ajoute ensuite qu’un « maillot confectionné en Chine ou en Thaïlande à 500 francs CFA sera vendu aux supporters à 25 000 francs CFA. Sur 01 million de maillots vendus, ça fera 25 milliards et le groupe viendra présenter 02 milliards à la fédération ».

Mais encore, « les 23 milliards déduits des frais de fabrication de 500 millions de francs seront empochés. C'est donc une affaire personnelle de ce petit groupe. Le fameux équipementier a juste fait louer son nom contre paiement de royalties converties en publicité qui lui sera faite ».

« C'est tout comme un individu construit un hôtel et signe un contrat de location de nom appelé licence de marque avec un grand groupe hôtelier. C'est pourquoi, il est impossible de vous présenter les clauses financières de ce contrat. Car le pot aux roses sera découvert et l'on comprendra que c'est une affaire personnelle d'un individu », prévient Me Christian Bomo Ntimbane.

« Et s'ils doutent qu'ils vous présentent les clauses de ce contrat. Bande de filous. Vous ne réussirez pas ce coup », termine le Camerounais.

Pour l'instant, ce n'est qu'une opinion d'un avocat, comme plusieurs autres données par les citoyens depuis le début de l'affaire. Samuel Eto'o Fils se retrouverait dangereusement dans le collimateur du ministre de la Justice Garde des sceaux Laurent Esso si les allégations de Me Christian Bomo Ntimbane venaient à être confirmées.