Le Cameroun est une jungle, c’est un fait qui devient de plus en plus évident. Les plus forts mangent les plus faibles et la guerre de pouvoir est destructive.

Le président de la Cour d’appel du Littoral use de son autorité pour faire paniquer tout le monde.

C’est le journaliste Boris Bertolt qui le révèle sur sa page Facebook. Il a fait une publication lundi le 09 janvier 2022, titrée « comment le président de la Cour d’appel du Littoral terrorise les magistrats ». Lecture.

Il est considéré comme l’un des magistrats les plus ripoux de la République si ce n’est le plus ripoux.

Dans le littoral, c’est connu. De son vrai nom Arroye Betou Emmanuel alias "empereur" tire sur tout ce qui bouge et principalement ce qui peut lui rapporter un peu de blé.

C’est le tout puissant président de la Cour d’appel du Littoral. Lorsqu'il y a un dossier juteux en instance quelque part dans le Littoral, il va jeter son dévolu dessus. La stratégie est simple mais efficace.

Il cherche les dossiers avec des sommes importantes. Ce qui peut rapporter gros. Il s'arrange avec les juges pour que les justiciables qui ont les moyens perdent en instance et soient donc obligés de faire appel. Et là le dossier arrive sur sa table et bienvenue les négociations.

Si un juge refuse de suivre ses instructions, Arroye lui rend la vie misérable. Même les magistrats du parquet qui sont censés être sous les ordres du Procureur général (PG) sont sous les ordres de Arroye.

Par exemple, Missopo, Procureur du TGI du Wouri est sa main droite. Il suit toutes les instructions de Arroye qui ne s'entend pas avec le PG.

"Empereur" a fait suspendre un jeune substitut du Procureur courageux qui a écrit un livre dénonçant les mauvaises pratiques de la justice.

Ce jeune, Ovono Ondoa a refusé d'obtempérer aux instructions de Arroye et a été puni en l'envoyant à l'Extrême-Nord.

C'est donc ce sort qu'il promet à tout magistrat qui refuse de suivre ses instructions.

Tous les présidents de juridiction sont aux ordres de Arroye. Surtout la présidente du TGI Wouri, Mme Mbangue. Elle ne fait même pas semblant.

Aucun juge chez dans son tribunal ne peut prendre de décision dans un dossier dit "juteux" sans qu'elle n'aille consulter Arroye.

C'est tellement flagrant qu'on appelle Mme Mbangue Mme le substitut du PCA (président de la Cour d'appel).

Pour entretenir son trafic d’influence, il fait croire aux autres magistrats qu’il obéit aux instructions du garde des sceaux qui n’est même pas souvent au courant de ses dossiers.