Actualités of Monday, 3 July 2023

Source: www.camerounweb.com

Malheureux chez Sévérin Tchounkeu, Lindovi Ndjio retrouve enfin le sourire

L'homme mourait à petit feu L'homme mourait à petit feu

Est-ce la fin de la traversée du désert pour le journaliste Lindovi Ndjio? Quelques semaines après avoir démissionné du journal la Nouvelle expression, il vient de poser ses valises à la rédaction de l'Oeil du Sahel. Une page ténébreuse tourne pour lui. Très joyeux dans sa nouvelle famille, il exprime toute sa reconnaissance à Guibai Gatama, Directeur de publication du journal L'Oeil du Sahel.

"Une nouvelle page. Désormais un regard sur le Cameroun, sous l'angle sahélien. Merci Guibai Gatama pour la confiance. Un coucou à mes complices Florette Manedonget Mireille Siapje.", a-t-il écrit sur sa page Facebook.
Si Lindovi Ndjio est si heureux, c’est parce qu’il a échappé au pire à la nouvelle expression. Selon ses dires il vivait une situation financière précaire qui risquait d’emporter sa famille.

CamerounWeb vous propose la note Lindovi Ndjio qui explique sa misère au groupe Equinoxe

Une page se ferme !
Par ces mots, j’annonce officiellement que je ne fais plus partie des effectifs de LA NOUVELLE EXPRESSION. J’ai librement décidé de me séparer de mon employeur pour convenance personnelle. Après un peu plus de quinze ans au service d’un des meilleurs groupes de presse au Cameroun, il était nécessaire de me remettre en question. Et la meilleure manière de le faire consiste en cet acte que j’ai pris sans consulter personne d’autre que ma seule conscience, qui me l’a dicté.

C’est une décision personnelle prise après une réflexion murie. Elle est peut-être irréfléchie mais logique sur le plan personnel. Elle aurait pu survenir il y a deux ou trois ans, mais je l’ai retardée, avec la conviction que je pourrais changer d’avis ; et les conseils que j’ai reçus à chaque fois que j’en ai sollicités, m’ont contrariés. Mais il me semble que cela était nécessaire. Et justement, c’est avec regret que j’en arrive là, mais il le fallait bien. La conjoncture économique de la presse (écrite notamment) y est pour beaucoup, mais bien plus. J’ai envie de prendre de la distance avec le métier de mon cœur, afin d’évaluer le chemin parcouru, et réviser deux ou trois choses pour relancer ma carrière professionnelle qui me semble ne pas évoluer au rythme souhaité.

Je voudrais témoigner ma gratitude à monsieur TCHOUNKEU SEVERIN, le Président directeur général du groupe La Nouvelle Expression et Directeur de publication du quotidien éponyme, pour la chance qu’il m’a donnée d’exercer le métier que j’ai aimé depuis ma tendre enfance, à un moment où j’en éprouvais la plus grande envie ; et la sollicitude qu’il m’a très souvent apportée à des moments difficiles ; et qui m’a permis de ne pas sombrer dans le doute. Je voudrais dire ma reconnaissance à l’endroit de Valentin Siméon Zinga pour son encadrement et son accompagnement tant professionnel que social dans cette aventure ; à François Bambou pour les conseils et ses orientations professionnels. Je n’oublierais pas David Nouwou le rédacteur-en-chef, à l’esprit paternel bien forgé, ainsi que les collègues anciens et nouveaux que j’ai côtoyés. Nous avons connu des hauts et des bas, mais le lien entre nous a toujours été plus fort pour que nous sachions préserver l’essentiel. Votre chaleur me manquera certainement, mais nous garderons nos relations extraprofessionnelles, comme nous avons souvent su en profiter à chaque fois que l’occasion s’est présentée.

L’avenir reste nuageux, mais pas incertain. Une page s’est fermée. Après le recul que j’ai souhaité prendre, je reviendrais à mes anciennes amours. A bientôt !