Infos Santé of Monday, 16 January 2017

Source: cameroon-info.net

Mama Fouda désamorce une grève dans les hôpitaux publics

André Mama Fouda au CHRACERH André Mama Fouda au CHRACERH

Des préoccupations des syndicalistes à l’instar du traitement de certains dossiers de contractualisation à la Fonction publique depuis 2010 et le paiement des quotes-parts à tous les personnels de l’équipe de soins, ont trouvé des solutions.

«Le mot d’ordre d’arrêt de travail prévu ce jour par le Syndicat national des personnels médico-sanitaires du Cameroun (SYMPENS) et Cap/Santé a été levé samedi. C’est le résultat de deux jours de concertations avec les leaders. Je me réjouis des avancées positives que nous avons notées avec ces présidents de syndicats», a déclaré dans les colonnes de Cameroon Tribune le ministre de la Santé publique.

André Mama Fouda avoue également que «le dialogue social qui est promu par le Chef de l’État, Paul Biya, est le seul moyen de résoudre non seulement d’une manière efficace, mais aussi pérenne les revendications portées par les syndicats».

Samedi dernier, au bout de 48h de négociations, les syndicalistes et le Gouvernement sont tombés d’accord pour la levée du mot d’ordre de grève. Selon Cameroon Tribune, s’ils ont reconnu que certaines préoccupations relevant du MINSANTE ont, entre autres, trouvé des solutions, les syndicalistes avaient alors fustigé la lenteur dans le traitement d’autres revendications, qui datent de plus de 20 ans.

«Les présidents des syndicats ont relevé certains points, qui devraient connaître leur aboutissement dans les prochains jours. Je profite de l’occasion pour appeler tout le personnel des hôpitaux publics à vaquer à ses occupations, d’avoir confiance en ses syndicats et au dialogue qui est entretenu au sein du ministère de la Santé publique», indique André Mama Fouda.

Ce lundi, le ministre de la Santé publique se rendra dans les hôpitaux publics en compagnie des présidents des syndicats Cap/Santé et SYNPEMS, «pour se rendre compte du fonctionnement normal desdits hôpitaux», selon un communiqué du Gouvernement.