Au Cameroun, le mot d’ordre de la réduction des méfaits du paludisme au Cameroun consiste à informer, sensibiliser, responsabiliser les ménages.

Le dispositif pour réduire les méfaits de la maladie est contenu dans la revue à mi-parcours du plan stratégique national, lancé jeudi dernier à Yaoundé par le ministre de la Santé publique, André Mama Fouda, peut-on lire dans le quotidien Le Messager du lundi 9 janvier 2017.

Il s’agit de développer des politiques efficaces en vue de diminuer les dégâts de la maladie au Cameroun à travers la mobilisation des partenaires et des financements.

Il faut rappeler que c’est le 21 décembre 2017, que la subvention de lutte contre le paludisme au Cameroun, par le Fonds Monétaire International (FMI), arrive à son terme. Toutefois, le Cameroun vient d’être éligible pour un nouveau financement couvrant la période 2018-2020.

Même si le Cameroun bénéficiera d’un appui financier et technique pour renforcer sa mise en œuvre de sa politique de lutte contre le paludisme, le plan stratégique devra couvrir toute la période des financements. En effet, selon Dorothy Ashu, secrétaire permanent du Programme National de Lutte contre le Paludisme, cette revue à mi-parcours se justifie par «le désir de faire le point, d’évaluer et de changer certaines stratégies, savoir à quel niveau on se trouve», a-t-elle précisé.

Par ailleurs, une équipe de coordination des groupes thématiques chargés de la revue à mi-parcours du plan stratégique de lutte contre le paludisme a été désignée par le MINSANTE, indique le journal. Une enquête est menée par les équipes du MINSANTE sur l’effectivité de l’utilisation des 90% des moustiquaires imprégnées reçues au courant de l’année par les ménages.