Le Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais (RDPC) s'apprête à célébrer le 40e anniversaire de l'accession de son président, Paul Biya au pouvoir. Âgé de bientôt 90 ans, le président du Cameroun est considéré comme le seul président en vie au long règne après la mort de la Reine Elizabeth II d'Angleterre.
Les militants du RDPC sont toujours déterminés à ce que Paul Biya puisse briguer un nouveau mandat en 2025. Mais les nations unies envoient déjà un message très fort. En effet, dans le scoop de la matinale de Boris Bertolt ce jeudi, on apprend que les Nations Unies ont renforcé la sécurité de la présidente centrafricaine de la Cour Constitutionnelle qui a rejeté la volonté de Touadera de mourir au pouvoir de peur qu'elle soit assassinée.
« En Centrafrique, le président Faustin Archange Touadera est prêt à tout pour modifier la constitution et mourir au pouvoir. Y compris s’en prendre à la présidente de la Cour Constitutionnelle, le Pr Danielle Darlang qui a annoncé le 23 septembre 2022, le rejet par la haute institution de sa requête de modification constitutionnelle. Faustin Archange Touadera dans ses lubies de petits dictateurs a décidé de la remplacer », rappelle Bertolt.
« Comme tous les dictateurs, Faustin Archange Touadera a eu une idée de 'genie': Mettre en retraite la présidente de la Cour Constitutionnelle qui est également enseignante d’université. Le 14 octobre 2022, le ministre de l’enseignement supérieur a donc informé la présidente de la Cour Suprême qu’elle a été mise en retraite », apprend on également à Camerounweb.
« A priori c’est pas grave. Mais le problème c’est que Danielle Darlang est remplacée comme: “représentante des enseignants du supérieur à la Cour Constitutionnelle”. Or les dispositions constitutionnelles ne prévoient nulle part la mise en retraite comme motif de remplacement d’un juge constitutionnel. La tension est donc désormais vive dans le pays. Craignant qu’elle soit assassinée pour avoir rejeté la volonté de Faustin Touadera de mourir au pouvoir, la mission des Nations Unies pour la Centrafrique (MINUSCA) a renforcé la sécurité de la présidente de Cour Constitutionnelle, Danielle Darlang. Un plan d’évacuation en cas de menace sérieuse a déjà été élaboré », indique le lanceur d'alertes Boris Bertolt.
« N’empêche que pour plus d’un observateur, la démarche suicidaire du président Centrafricain fait désormais peser des menaces sur ce pays et la dous region. Bienvenue dans l‘Afrique Centrale des tyrans », a-t-il commenté.