Issa Tchiroma évoque les mandats d'arrêts internationaux qui ont été émis contre certaines figures du Southern Cameroon National Council (SCNC), par les autorités camerounaises.
« Ces mandats d’arrêt internationaux ont été émis à l’encontre de ces personnes qui poussent à la destruction de l’unité de notre nation et aux attaques contre nos militaires », assure à Jeune Afrique Issa Tchiroma, ministre de la Communication du Cameroun, sans toutefois préciser le nombre de mandats, ni l’identité des personnes visées.
« Si il s’avère que ces gens sont responsables des actes commis contre nos forces armées, il semble normal qu’ils soient jugés au Cameroun », répond le ministre de la Communication du Cameroun.
Mais les négociations en vue de l’extradition des leaders arrêtés semblent prendre plus de temps qu’anticipé par Yaoundé. Et s’ils étaient effectivement extradés, ces leaders pourraient être ensuite détenus au secret « pour raisons de sécurité », selon une source sécuritaire camerounaise.