• Il est attaqué suite à un commentaire sur Facebook
• Les internautes ne l’ont pas loupé
• Vive réaction sur la toile
Jean de Dieu Momo, le ministre délégué à la Justice s’est fait attaquer et lyncher suite à son commentaire sous la publication de l’avocat Emmanuel Simh.
L’avocat Emmanuel Simh se prononçait sur la manifestation du peuple Sawa. Mais, Jean de Dieu Momo semble ne pas épouser l’idée de son confrère. « Ce n’est pas la même chose cher confrère, pas d’amalgame svp. Elle (Marlyse Douala Bell, Ndlr) n’est pas sortie comme les vôtres pour chasser le président mais pour exprimer son mécontentement en exerçant précisément son droit de manifester. Elle ne s’est donc pas rendu coupable de révolution ni d’atteinte à la sûreté de l’État comme vos clients », commente le ministre sur Facebook.
La réaction des internautes camerounais ne s’est pas fait attendre. « Fo’o Dzakeutonpoug MR le ministre si les uns marchent pour souhaiter l’éternisation du président au pouvoir, d’autres peuvent marcher pour demander au président de démissionner ou bien ? », répond un internaute.
Et à Emmanuel Simh de renchérir « Fo’o Dzakeutonpoug, dois-je vraiment te répondre Confrère? Si le pouvoir que tu sers aujourd’hui après l’avoir combattu y compris en chansons a peur de simples citoyens sans armes et les accuse d’atteinte à la sûreté de l’État, alors son impopularité se trouve plus qu’avérée. Ce régime a peur de tout. Il a peur de sa propre ombre. Moi je ne change pas mes convictions. Si demain tes droits sont violés par tes amis de circonstance, je viendrai te défendre. C’est le sens de mon post. De même si madame Douala Bell venait à être interpellée pour avoir manifesté, je dénoncerai et la défendrai si possible en justice. »
« Fo’o Dzakeutonpoug Excellence pourquoi est-elle donc arrêtée ? Si elle était dans son droit ? Est-ce à dire que les libertés ne sont pas respectées dans notre pays ? Et si tel est le cas ne pensez-vous pas que votre ministère devrait se réinventer pour s’adapter aux mouvements de revendications de plus en plus en vogue dans notre pays ? Car nous voulons tous un Cameroun nouveau dans le respect des idéaux de la république et des autorités qui l’incarnent. Pour nous qui avons choisi de réaliser nos rêves en bâtissant un Cameroun meilleur faut dire que les erreurs judiciaires et surtout cette justice qui est très souvent à la solde du plus puissant (très souvent financièrement) donne du sourire à ceux qui voient le paradis ailleurs. Cordialement Excellence », commente pour sa part Eugene Gael Ekoune.