• Une manifestation publique est annoncée à Paris

• La diaspora camerounaise en est l’instigatrice

• Elle a trois principales demandes pour le régime de Yaoundé

Comme l’a annoncé plus tôt la rédaction de CamerounWeb, des membres de la diaspora ont rendu publique leur intention de manifester samedi le 17 septembre 2022 dans les rues de Paris. Ils ont des réclamations déjà formulées et communiquées.

Elles portent sur trois (03) points : « 1- Un non catégorique à la guerre dans les régions anglophones du Nord-Ouest et Sud-Ouest (NOSO).

2- La libération inconditionnelle des plus de mille (1 000) prisonniers politiques nationaux et un dialogue national inclusif.

3- L'ouverture du processus démocratique à travers une réforme consensuelle du code électoral et une Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI).

Tous ces messages, nous entendons les porter le samedi 17 septembre prochain au monde entier en général et au locataire du palais de l'Élysée en particulier ».

Dans le communiqué parvenu à la rédaction, on apprend surtout la raison de la frustration du mouvement contestataire : « Après un séjour très scruté du pésident Emmanuel Macron au Cameroun, la diaspora combattante est restée sur sa faim. Et pour cause, la visite du numéro 1 français dans notre pays n'aura malheureusement pas permis d'observer des avancées démocratiques escomptées ».

Le document souligne que « c'est dire si la montagne a accouché d'une souris. Voilà qui justifie clairement que les activistes camerounais de la diaspora européenne et américaine décident de redescendre dans les rues de Paris, dans l'optique d'exposer une fois encore aux yeux de l'opinion internationale leurs plus grandes revendications qui portent sur les trois points mentionnés qui tiennent particulièrement à cœur l'ensemble du peuple camerounais.

Le journaliste camerounais Boris Bertolt sait aussi que « le rassemblement aura lieu dès 12h à la Place de la République (Métro République L3, L5, L8, L9, L11). Il sera suivi d'une grande marche qui ira jusqu'à la Place d'Estienne d'Orves, située à la lisière de la zone verte qui abrite le palais de l'Élysée ».