Actualités of Wednesday, 23 September 2015

Source: koaci.com

Manifestations: Les ex-employés des sociétés d'État défient les forces de l'ordre

Les ex-employés des sociétés d'État Les ex-employés des sociétés d'État

Depuis ce mardi 22 septembre, les ex-employés des sociétés d'État, privatisées ou restructurées, ont entamé un mouvement d'humeur à l’effet de revendiquer leurs droits.

Plus d’une centaine de personnes d’un âge avancé, mises à la porte des entreprises parapubliques, privatisées ou restructurées, depuis bientôt 25 ans, dépitées de ne pas percevoir leurs indemnités, manifestent devant le ministère des Finances, non loin des services du PM.

Depuis ce mardi, les manifestants ont décidé de se faire entendre autrement, après plusieurs appels en direction des autorités compétentes. Elles perturbent la circulation au niveau du quartier administratif de la métropole abritant les institutions, en s’installant sur la chaussée et en entonnant des chants, avec pour objectif, de rallier à leur cause, le plus grand nombre.

La note annonçant la manifestation, indiquait « 1000 ex-employés en noir ». Ils convergent vers leur point de rencontre par petits groupes, avons-nous appris.

En 25 ans, de revendications, ils indiquent qu’ils n’ont pas été entendus pas le pouvoir en place et que plusieurs parmi eux, sont passés de vie à trépas, « nous avons informé le Premier ministre que nous reprendrons nos revendications ce 22 septembre 2015. Nous revendiquons le paiement des reliquats de nos droits sociaux et la prime de reconversion. Nous ne quitterons la rue que lorsque, comme les militaires, les moyens seront débloqués par le chef de l’Etat comme il l’a fait pour les militaires », martèle Bissohong, un ex-employé déflaté, et sans ressources pour assurer l’avenir de sa progéniture.

Les forces de l’ordre dépêchées sur le terrain des manifestations, n’ont pas réussi à les faire quitter l’espace public. Cette autre revendication intervient après celle des militaires il y a quelques semaines, et le débat interdit de la société civile sur « l’alternance au Cameroun ».

Le gouvernement pour l'heure, ne montre aucun signe d'apaisement.