• Maquaire Wouafo aurait été sorti clandestinement du Cameroun

• Il serait actuellement en Angleterre

• L'homme qui a violé sa propre fille a bénéficié de l'aide ses sœurs

La rédaction de CamerounWeb vient d'apprendre que Maquaire Wouafo a été aperçu le 21 avril dernier à Birmingham, en Angleterre. Une de ses sœurs vivrait là bas, selon des informations données par notre confrère Week-Infos.

"Un internaute vient de jeter un pavé dans la mer en annonçant avoir vu Macaire Wafo le 21 avril dernier à Birmingham ( Angleterre). Une information qui ne devrait pas étonnée quant on se rappelle que Tchop Tchop avait annoncé que les sœurs de Macaire avaient décidé de l'exfiltrer du Cameroun", écrit le journal dans une publication ce mardi 26 avril.

"Plusieurs confrères journalistes disent avoir initié des démarches pour le rencontrer en vain. Récemment, la génitrice de la fille violée par son propre père disait ne pas comprendre l'attitude des enquêteurs de la gendarmerie qui lui conseillent de laisser l'affaire", précise en outre Week-Infos.


Aux dernières nouvelles, Maquaire Wouafo aurait été banni de son village, situé dans la région de l’Ouest du Cameroun. Selon le journaliste Sismondi Barlev Bidjocka : « La tradition à l’Ouest est très conservatrice et ne tolère pas des tâches comme l’inceste ou le viol de son propre enfant. Le chef de son village a pris ses responsabilités et vient de le bannir du village ».

Sur sa page Facebook, Bidjocka ajoute que « le silence apparent du Ministère public, au sujet du journaliste accusé de viol et d’inceste est assourdissant. Comment expliquer qu’au moins une enquête officielle ne soit pas diligentée contre l’accusé ? S’il y en a une, l’opinion n’a-t-elle pas le droit d’être informée ? Laissez passer subtilement ce genre d’accusations, banalise les crimes sexuels et cette banalisation est une incitation grave à la dépravation des mœurs, à l’instar de ces images obscènes qui proviennent des écoles de manière récurrente. Le Ministère public doit prendre ses responsabilités, sinon assumer les conséquences de la banalisation des crimes sexuels sur la morale publique ».