La plupart des footballeurs camerounais se ruent vers les villages éloignés au fin fond de la forêt équatoriale, à la recherche et à la rencontre des tradipraticiens a révélé RFI dans un article en fin de semaine.
Un article qui a suscité vive polémique au pays ainsi qu'au delà des frontières. Le président de la Fecafoot est d'ailleurs monté au créneau et vivement critiqué les révélations de cet article à travers un droit de réponse au nom des Lions Indomptables.
Jean Bruno Tagne, après le communiqué de Eto'o a de nouveau insisté la véracité des actes de maraboutage dont se livreraient certains Lions Indomptables.
Jean Bruno Tagne a fait une nouvelle sortie dans un texte obtenu par Médiatude. Il y appui ses propos, et relève l’importance des pratiques locales sur celles héritées par la colonisation : « ce que je lis des pratiques mystiques dans le football camerounais relève à la fois d’un complexe ridicule et d’un populisme totalement puéril ». Il poursuit ensuite en s’attaquant directement aux préjugés sur le maraboutisme : « si le journaliste de RFI avait dit que certains footballeurs camerounais ont recours aux prêtres ou aux prières avant leurs matchs, on aurait certainement applaudi. Parce que dans les esprits de certains complexés, il est plus valorisant de croire dans un dieu brutalement imposé par la colonisation que dans nos marabouts, nos féticheurs et autres grigris qui relèvent pourtant de notre univers ».
Le journaliste attire aussi enfin l’attention, sur la nécessité de ne pas « surfer de façon aussi grossière sur une vague populiste », car cela « ne change rien à une réalité aussi vieille que le football camerounais », une dernière taloche, adressée certainement à l’endroit de la FECAFOOT et de son président, dont le journaliste s’est considérablement éloigné ces derniers mois, au point de lui retirer son soutien, et d’en être devenu l’un des principaux critiques, après avoir été, le temps d’une élection, son plus intime lieutenant, révèle Médiatude.