Actualités of Wednesday, 6 April 2016

Source: cameroon-info.net

Marafa H. Yaya doit faire une partie de ses examens en France

L'ex ministre de l’Administration territoriale, Marafa Hamidou Yaya L'ex ministre de l’Administration territoriale, Marafa Hamidou Yaya

Selon ses avocats, c’est une recommandation de ses médecins.

Le Quotidien Emergence dans son édition du 6 avril 2016 indique que les avocats de Marafa Hamidou Yaya, l’ancien Ministre d’Etat, Ministre de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation ont fait savoir au juge de la Cour Suprême que leur client doit se rendre en France pour y suivre une partie de ses examens médicaux.

L’un de ses avocats Me Monthé a précisé que c’est une recommandation des médecins camerounais qui suivent leur client. Celui-ci était attendu le 5 avril 2016 au Tribunal.

«Ce dernier a été interné un jour plutôt à l’Hôpital Général de Yaoundé. Celui qui a également été Ministre de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation a connu une rechute le 23 mars dernier après son passage devant les hautes juridictions.

Aussi a-t-il sollicité du tribunal un délai suffisant pour que les résultats qui viendront de la France soient examinés, et que l’accusé qui n’était pas présent puisse comparaître à nouveau», écrit le journal. Des colonnes du journal on apprend que le juge Daniel Mekobe Sone a répondu favorablement à la demande des avocats de Marafa.

Il faut dire que les proches de Marafa ont toujours souhaité que celui-ci bénéficie d’une évacuation sanitaire.

On se rappelle de ce passage de Jeanette Marafa, l’épouse de l’ancien Ministre d’Etat, Ministre de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation sur le plateau de TV5. Elle avait lancé cet appel. Et ce, peu avant la venue au Cameroun de Francois Hollande, président français.

«J’ai connaissance du diagnostic d’un cardiologue réputé qui fait état de ce que M. Marafa a un problème cardiaque et devrait subir des examens et un traitement qui ne sont pas disponibles au Cameroun et certainement pas dans sa prison», déclarait le Docteur Kofale-Kale en 2014.