Actualités of Monday, 18 April 2016

Source: cameroon-info.net

Marafa a déjà passé 4 ans en prison

L’ex-Ministre d’Etat, Marafa Hamidou Yaya L’ex-Ministre d’Etat, Marafa Hamidou Yaya

L’ex-Ministre d’Etat Marafa Hamidou Yaya purge une peine de 25 ans de prison. Un communiqué signé du Comité de libération des prisonniers politiques au Cameroun en association avec le Collectif des amis et soutien de Marafa, indique que Marafa Hamidou Yaya était au centre d’une «Journée de solidarité pour les libertés au Cameroun» le weekend du samedi 16 avril 2016 à Paris, à l’occasion du «4è anniversaire de l’incarcération arbitraire de Marafa à la caserne de la Gendarmerie Nationale du Secrétariat d’État à la Défense (SED) de Yaoundé».

Selon le journal Le Messager n° 4557 du 18 avril 2016, Marafa Hamidou Yaya avait été présenté au juge d’instruction le 16 avril 2012, mis en détention préventive à la prison centrale de Kondengui et condamné à 25 ans de prison ferme en septembre 2012 pour «complicité intellectuelle» avec l’ancien Administrateur Directeur Général de la CAMAIR Yves Lichel Fotso.

Depuis lors L’ex-ministre d’État «n’a eu de cesse de clamer son innocence et attribue ses malheurs à ses ambitions présidentielles révélées par les wikileaks lors d’une conversation avec l’Ambassadeur américain en poste à Yaoundé», apprend-on.

«Marafa avait déclaré à la diplomatie américaine que l’opération anticorruption dite Épervier en cours dans le pays est plutôt une entreprise d’épuration politique», affirme le journal. Il avait été considéré comme «prisonnier et détenu politique en 2012 et 2013 dans les rapports du département d’État des États-Unis. Bureau pour la démocratie les droits de l’homme et le travail».

Plusieurs organisations de défenses des droits de l’Homme reconnaissent M. Marafa comme détenu d’opinion.

De plus il est considéré comme un homme ayant une importante clientèle politique. Son réseau compterait «des hauts fonctionnaires tapis dans l’administration, d’anciens responsables de la territoriale des Ambassadeurs qui font sont lobbying à l’étranger», affirme un député, qui croit savoir que l’ex-ministre d’État serait «L’incontournable leader du septentrion où certains leaders d’opinion affirment que Marafa est leur cheval gagnant»