Actualités of Thursday, 31 October 2024

Source: Le Jour

Marathon international de Douala : Les Kenyans dictent la loi

Les Kenyans dictent la loi Les Kenyans dictent la loi

Bernard Kipkiriu Kosgei a remporté la septième édition chez les hommes alors que Sharon Kipchumba est sacré chez les dames, le 27 octobre dernier.

La haute marche du podium de cette septième édition du Marathon international de Douala (Mid), disputée le 27 octobre dernier, a été dominée par les Kenyans. Chez les messieurs, Bernard Kipkiriu Kosgei a remporté cette course sur route. Le Kenyan a franchi le premier la ligne d’arrivée. Il a grignoté les 42,195 km en 2h30’03’’. « J’ai bien préparé ce marathon. La course a été bonne.

Ça n’a pas été facile. La course a été dure à cause de la chaleur. Mais je remercie Die d’avoir remporté ce marathon. J’ai aimé l’ambiance et la chaleur des camerounais », a déclaré le vainqueur de ce Mid 2024. En l’absence de Frank Tchoupteng et Justilin Foimi, qui n’ont pas participé à cette édition, Ali Mohammadou a été le premier camerounais. Il a occupé la deuxième marche du podium après avoir parcouru cette distance en 2h32’34’’. « J’ai eu un problème au niveau du chrono après deux kilomètres du départ. C’est la raison pour laquelle le Kenyan m’a battu.

Je suis ravi parce que j’ai battu mon record dans ce marathon en 2h32’34’’ alors que le précédent était de 2h45’ », a laissé entendre Ali Mohammadou. Cette fois a été la bonne. Sharon Kipchumba qui n’avait pas terminé la course de la précédente édition est venue prendre sa revanche. La Kenyane a été sacrée chez les dames. Elle a avalé les 42,195 km en 3h07’56. « Je me sens très bien. Au départ, la course n’a pas été bonne à cause du climat. C’était difficile, mais je suis très heureuse », a soupiré Sharon Kipchumba.

A la deuxième place c’est sa compatriote Maureen Kiptoo qui l’a occupée. La première camerounaise chez les dames a été Espérance Ottomo Mendouga. Elle est classée troisième avec un chrono de 3h10’34’’. « La course n’a pas été fatigante pour moi. Le travail a été dans le corps. Je ne me suis pas donné à fond. Je me suis dit que c’était un peu plus long. J’ai cassé le rythme au 35e kilomètre pour me réserver et ne pas tout donner. Pourtant, c’était le moment qu’il fallait accélérer », a expliqué Espérance Ottomo Mendouga.

Sur le plan technique, Charles Kouoh Kotte, le secrétaire général de la Fédération camerounaise d’athlétisme a souligné que le niveau de la compétition a été relevé malgré quelques appréhensions au départ. Cette année, 3 000 participants dont environ 600 marathoniens ont pris part à plusieurs disciplines notamment le semi-marathon, le marchaton, la marche familiale et le dernier kilomètre réservé aux personnes à mobilité réduite.