Invité sur le plateau de l'émission Grand Débat diffusée sur CAM 10 Télévision, le journaliste Essomba Abena n’a pas hésité à critiquer sévèrement la Fédération camerounaise de football (Fécafoot), accusant l’instance dirigeante de saboter le travail de Marc Brys, entraîneur des Lions Indomptables. Selon lui, la gestion actuelle du technicien belge, pourtant jugée positive par une partie de l’opinion, est systématiquement entravée par la fédération.
« Marc Brys continue de subir les coups bas de la Fécafoot. C’est dommage, car depuis son départ, nous n’avons pas eu un coach de son calibre », a lancé Essomba Abena, dénonçant l’absence de soutien de la fédération envers Brys. Le journaliste a rappelé que l’entraîneur belge avait hérité d’une équipe nationale en crise, aussi bien sur le plan sportif que psychologique, après une série de mauvais résultats et une démobilisation des joueurs.
« Il est arrivé dans une équipe qui n’avait plus fière allure », souligne Essomba Abena, mettant en avant le travail de reconstruction réalisé par Marc Brys. Sous sa direction, les **Lions Indomptables** ont réussi à inverser la tendance, affichant des résultats encourageants qui avaient suscité un regain d’espoir parmi les supporters. Mais pour Essomba Abena, ces efforts n’ont jamais été pleinement reconnus par la Fécafoot, qui n’a pas offert à Brys l’appui nécessaire pour mener à bien son projet.
L'une des critiques majeures formulées par Essomba Abena concerne la gestion des joueurs sous Marc Brys comparée à celle de Rigobert Song, ancien entraîneur de l'équipe. Selon lui, bien que les joueurs soient sensiblement les mêmes, les performances sous Brys étaient bien meilleures.
« Ce sont sensiblement les mêmes joueurs que Rigobert Song avait, mais on a l’impression qu’ils étaient bridés », a-t-il observé, insinuant que la gestion antérieure avait étouffé le potentiel de l'équipe. En contraste, l’approche plus ouverte et dynamique de Marc Brys semble avoir libéré l’équipe de certaines de ses contraintes.
« Marc Brys a marqué positivement une partie de l’opinion », a-t-il conclu, en espérant que ces remarques inciteront les dirigeants à repenser leur approche pour permettre à l'équipe nationale de prospérer.