À quelques heures du coup d'envoi tant attendu du match entre le Cameroun et l'Île Maurice, des révélations choquantes émergent concernant la vente des billets. Cette rencontre cruciale fait partie des qualifications de la zone Afrique pour la Coupe du Monde 2026.

Le journaliste Fabrice Ndoum, présent au stade de Japoma à Douala, a rapporté une conversation suspecte entre une femme et un interlocuteur prétendument lié à la Fédération Camerounaise de Football (Fecafoot). Selon ses dires, des billets seraient acheminés à des personnes influentes au sein de la fédération pour être vendus illégalement sur le marché noir.

"Ce qui se passe derrière le business des tickets est ahurissant. À ma grande surprise, j’écoute une discussion d’une femme avec un interlocuteur qui aurait une relation au sein de la fédération pour leur faire parvenir des tickets qui sont vendus au 'MARCHE NOIR'", déclare le journaliste.

La femme aurait discrètement déclaré : "Dis aux gars de la fédé là de bloquer d’abord les tickets………" Cette implication directe de responsables de la Fecafoot dans des pratiques douteuses suscite des inquiétudes et remet en question le sens du patriotisme.
En parallèle, des problèmes logistiques ont été signalés, notamment avec la plateforme #OrangeMoney, censée faciliter le ravitaillement des spectateurs. Certains spectateurs se plaignent de problèmes liés aux commandes de billets via cette plateforme, avec des débits sans correspondance avec les billets reçus.

Un spectateur a témoigné avoir lancé une commande pour deux billets à 2000 FCFA tôt le matin, mais seul un billet lui a été remis, son compte ayant été débité de 4 000 FCFA. Les dysfonctionnements et les frustrations croissantes nécessitent une correction rapide pour éviter de faire de l'équipe nationale du Cameroun un sujet de division.
Cette révélation met en lumière la nécessité d'une enquête approfondie sur les pratiques de vente de billets au sein de la Fecafoot, soulignant l'importance de maintenir l'intégrité dans l'organisation des événements sportifs nationaux.