Le 21 octobre prochain, une fois de plus, le peuple camerounais a rendez-vous avec son histoire. Nous avons vu dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest que rien n'a pu stopper la volonté du peuple malgré les interdictions des autorités locales.
Pour mémoire, le Social democratic front (SDF) comptait organiser à Douala, la capitale politique camerounaise, une manifestation non violente pour marquer sa solidarité aux populations du Nord-ouest et du Sud-ouest.
Cette manifestation autorisée par les autorités locales vient d’être interdite
Le Code ( Collectif des Organisations Démocratiques et Patriotiques de la Diaspora Camerounaise) tient le peuple à témoin et affirme que les buts partagés par cette mobilisation du SDF rejoignent celles que nous poursuivons et exigeons depuis quelques années
Paul Biya devra comprendre que des réformes à l'immédiat s'imposent à lui
Légiférer pour aboutir à l’élection des gouverneurs, des responsables régionaux etc.
Organiser des États généraux de la Justice qui réuniraient tous les intervenants de la Common Law et du droit francophone afin d'harmoniser les procédures et les règles de droit du Cameroun.
Engager une véritable réforme universitaire qui doit tenir compte de l'environnement socio culturel de chaque entité
Accélérer la décentralisation gage de l'autonomie de chaque entité administrative
La déclaration des biens de toutes les personnes qui auront en charge la gestion des entités décentralisées
Enfin, l’indemnisation des personnes brutalisées et les familles de celles d'entre elles assassinées par les forces de l'ordre lors des manifestations publiques, sans oublier la condamnation sans retenue des personnes impliquées dans ces abus qui relèvent d’un autre siècle. Le CODE continuera à porter ce message d’espoir
Chers compatriotes, il est l'heure de se lever pour un Cameroun qui respecte la diversité, assure l'égalité des droits de tous et défend les droits des minorités.
Le CODE invite toutes et tous les patriotes à rejoindre le SDF dans cette initiative citoyenne du 21 octobre prochain.
Il y a une limite à l'imposture et à l'avilissement d'un peuple et personne ne fera du Cameroun un pays stable, démocratique, où toutes les valeurs sont respectées à notre place.
Nous sommes tous obligés de travailler durement afin de permettre au Cameroun de sortir de l'indifférence afin de restituer au peuple leur dignité volée et de donner un levier commun pour conduire notre pays dans la démocratie
Nous voulons faire du Cameroun une nation réconciliée avec elle-même. Une nation dans laquelle la fierté citoyenne et la dignité humaine redeviendront exemplaires
Chers compatriotes, l'heure du Cameroun a sonné et nous avons tous un devoir à accomplir: Levons-nous solidement, efficacement et pacifiquement ce 21 octobre 2017, partout où nous sommes. Le Cameroun a besoin de nous tous.
Notre problème, ce n’est pas un manque d’idées, mais une carence affligeante de volonté et d’action collective. « Quelle est la société dans laquelle nous voulons vivre demain ? » Une société inique ou une société solidaire ?
La solidarité dont nous faisons allusion ici est la condition sine qua non du redécollage.
Un grand peuple comme le nôtre ne supporte pas longtemps d’être privé d’un grand dessein à l’orée du nouvel millénaire à cause d’un seul homme nommé Paul Biya: C’est l’ambition du projet de la Résistance Camerounaise que de lui en offrir un.
Il appartient aux Camerounais, engagés pour la restauration des valeurs démocratiques de ne pas perdre Espoir, mais d’être prêts pour un grand rassemblement et de se souvenir que l’union fait la force. La crise anglophone n’épargne aucun citoyen camerounais
Car, quand on perd Espoir, on n’a plus d’avenir. Alors, soyons prêts pour l’intérêt de nos populations et donc de notre nation.
Nous avons l’obligation et le devoir d’être très nombreux ce 21 octobre 2017 à Douala et partout où se trouvent les Camerounais pour une cause noble.
Sortez donc nombreux ce jour. Ensemble nous donnerons un signe fort à ceux qui pensent à l'inaction de certains Camerounais face aux injustices criardes dans notre société