Actualités of Thursday, 24 February 2022

Source: www.camerounweb.com

Maroua : 250 déplacés en situation de détresse, abandonnés par les autorités

Il s’agit bel et bien des victimes du conflit intercommunautaire Il s’agit bel et bien des victimes du conflit intercommunautaire

Il s’agit des déplacés internes

Ils se trouvent dans la localité d’Angoulmoun

Il s’agit bel et bien des victimes du conflit intercommunautaire


Le conflit intercommunautaire qui oppose les communautés Arabes Choas et Mousgoums n’arrête pas de faire des victimes. Après la dizaine de personne qui ont payé de leur vie, voici encore des deplacés internes qui se retrouvent en situation de détresse. La localité de Angoulmoun dans l’arrondissement de Maga dans le Mayo Danay compte aujourd’hui près 250 déplacés internes. Femmes, hommes et enfants ont pris leurs quartiers dans un domicile privé au quartier Dougoï.
Un espace privé clôturé pris en location pour un contrat de dix ans y a été pris d’assaut par les déplacés internes. Il s’agit bel et bien des victimes du conflit intercommunautaire qui oppose les communautés Arabes Choas et Mousgoums et qui a déclenché en décembre dernier à Logone Birni dans le département du Logone et Chari.

En effet et selon les informations de bonnes sources, une vague de 250 personnes se sont retrouvés dans la ville de Maroua. Ils avaient malheureusement oublié de se signaler à l’autorité administrative mais ont plutôt été accueillis par un de leur frère résident à Maroua et voisin du site qui abrite les déplacés sans toute mesurer les conséquences. Alors que le préfet du Diamaré Jean Marc Ekoa Mbarga fait le tour des sites depuis l’arrivée des déplacées au différents, il a fait la découverte.

Aujourd’hui ces personnes en détresse sont confrontées à des difficultés énormes: pas d’eau, pas de toilettes. Quelques-uns passent la nuit aux pieds des arbres et d’autres par contre sont obligés de faire coucher leurs enfants en bas du camion appartenant à une société de la place. Plusieurs enfants sont tombés malades. Les familles évoquent aussi la non-assistance médicale. Deux femmes viennent d’accoucher sur le site. Une situation très compliquée pour ces déplacées.