Ces 6 camerounais, tous originaires de la région de l’Ouest, ont été enlevés le 11 juin 2015, à 15 kilomètres de Dabanga sur la nationale n°1 par les membres de la secte islamiste Boko Haram.

Les 6 camerounais, (Arnauld Njine, Charles Talla, Njuetampuoui Idrissou, Mathurin Wokam, Pouamoun Ousman et Cédric Ngatchou), ont été enlevés, aux environs de 10 heures du matin, le 11 juin 2015, alors que leurs véhicules, roulant en convoi en provenance de Kousseri, ont été pris pour cibles par des hommes lourdement armés, expliquent les ex-otages, dans les médias à capitaux publics.

Conduits en terre nigériane, où ils ont été retenus pendant 210 jours, les 6 hommes disent avoir été torturés et nourris « par des repas qui ne ressemblaient à rien », jusqu’au 5 janvier 2016, jour d’une opération conjointe des armées nigériane et camerounaise qui, ratissaient la frontière.

Au cours de cette action militaire, leurs bourreaux prennent la fuite et, les ex-otages réussissent à s’échapper, et entrent au Cameroun par la ville de Fotokol, frontalière au Nigéria, où ils sont accueillis par des éléments du Bataillon d’intervention rapide (Bir), en faction à la frontière.

Reçus par le gouverneur de la région de l’Extrême-Nord, sur instruction du chef d’Etat camerounais, les ex-otages ont reçu chacun, 500 mille Fcfa, « un appui qui va leur permettre de rejoindre leurs familles et de reprendre leurs activités », apprend-on.