Actualités Régionales of Friday, 31 March 2017
Source: cameroon-info.net
Six ans après l’invocation du projet dans un discours de Paul Biya, la parole tarde à se traduire en acte.
Le sujet est contenu dans L’Œil du Sahel du 29 mars 2017. A un peu plus d’un an de la prochaine élection présidentielle, le journal régionaliste du septentrion revient sur l’invocation de la création d’une faculté de médecine à Maroua par Paul Biya en 2011.
Alors en campagne électorale dans le chef-lieu de la région de l’Extrême-nord, le chef de l’Etat avait déclaré le 4 octobre de cette année-là que « Je sais que vous souhaitez l’ouverture de nouveaux établissements et notamment d’une faculté de médecine et de pharmacie. Je puis vous dire que cette doléance a retenu notre meilleure attention et nous avons mis ces projets à l’étude », avait laissé entendre le Président de la République.
Six années ont passé et rien n’a été réalisé. Notre confrère indique que les conditions sont pourtant réunies pour la création de ladite faculté. « L’attente est d’autant plus pressante pour les populations de cette région, qu’aucun obstacle ne se dresse plus sur la route de la création de cette faculté qui pourrait être construite à Zokok Laéo où l’université possède également 156 hectares », note le trihebdomaire.
Une source du journal au ministère de l’Enseignement Supérieur confirme cette thèse. « La question du financement des infrastructures de la future faculté de médecine ne se pose pas. Si elle était créée, cinq années à peine suffiraient pour que tout soit sorti de terre. Même le projet Pro Act peut régler l’affaire. En attendant, les étudiants de la faculté de médecine suivraient les cours avec ceux de la faculté des sciences », renseigne ladite source.
D’où provient alors le blocage ? « Est-ce le ministre de l’Enseignement Supérieur, Jacques Fame Ndongo, dont les manœuvres autour du premier concours d’entrée à l’ENS de Maroua sont restée en travers de la gorge des Nordistes ? », s’interroge L’Œil du Sahel qui fait savoir que cette question va de plus en plus agiter les esprits à l’approche de l’élection présidentielle de 2018.