Actualités of Saturday, 16 April 2022

Source: www.camerounweb.com

Martin Camus Mimb donne sa vie à Dieu : voici sa nouvelle ‘profession’

Il organise des cultes Il organise des cultes

• Martin Camus Mimb a été baptisé

• Il organise des cultes

• Il a été condamné


Marin Camus Mimb veut démarrer une nouvelle aventure avec Christ. Après la traversée du désert sanctionnée par une condamnation au pénal, le journaliste et patron de la radio RSI a reçu cette semaine son baptême. « À Dieu soit la Gloire ! » a-t-il déclaré après ce rite qui fait de lui à nouveau un fils de Dieu né de nouveau. Martin Camus Mimb ne compte surtout pas s’arrêter un si bon chemin. Saoulé par la foi en Christ il se serait converti en « pasteur ». Une vidéo de lui, le montre en pleine séance d’adoration et de louange dans un domicile transformé en lieu de culte pour la circonstance.

« Martin Camus Mimb divorce avec le diable et se reconvertit en pasteur dans une église où Dieu offre les femmes. Le Seigneur fait vraiment des miracles en cette semaine sainte », a commenté le journaliste J. Remy Ngono.

Ce changement brusque opéré par Martin Camus Mimb ne convainc pas certains internautes. L’amoureux de la chère fraiche des boissons alcoolisés ne saurait d’un seul coup se séparer de ses mignons péchés selon certains internautes.
« Il va se cacher derrière eglise même pour mieux faire ça »
« Balivernes et comme si ça ne suffisait pas c'est encore lui-même qui fait sa propre vidéo, sa propre propagande. De qui se moque-t-il à la fin ? »

« Il nargue seulement les gens ou il est vraiment sérieux là »
« Sauf que Les habitudes ont la peau dure », commentent, les internautes.

Condamnés
La justice n’est pas allée de main morte, même si sur le point de la privation de liberté, les deux mis en cause s’en sortent relativement bien. Martin Camus Mimb est condamné à 4 mois d'emprisonnement ferme et Wilfried ETEKI à 9 mois de prison et 20 millions 300 F Cfa d'amendes


Affaire Malicka: 380 millions CFA, voici les dommages réclamés par les avocats de la jeune fille


Ce jeudi 3 mars, les deux amis, Camus Mimb et Wilfried Eteki impliqués dans la diffusion des vidéos et photos à caractères sexuelles de la jeune Malicka seront fixés sur leurs sorts. Ils ont en effet rendez-vous avec les juges du Tribunal de Première instance de Douala.

Notons qu'hier 2 mars, le parquet avait retenu principalement deux infractions contre l'ancien patron de la RSI et son ami Wilfried Eteki. La rédaction de CamerounWeb apprenait en effet qu'ils sont accusés "d'atteinte à la vie privée par voie cybernétique et publications obscènes en complicité".

Pour ces infractions Martin Camus Mimb et Wilfried Eteki encourent une peine pouvant aller jusqu’à deux ans de prison.

Cependant, les avocats de Malicka réclament des dommages et intérêts allant pour un montant total de 380 millions Fcfa.

Ces 380 millions sont répartis comme suite:

- 100 millions Fcfa de préjudice moral;
- 150 millions Fcfa droit à l'image;
- 100 millions Fcfa pour perte d'une chance;
- 30 000 de frais de dossier.

Rappelons que les avocats de Malicka ont travaillé sans honoraires sur l'affaire


Aveu et désaveu


C’est d’ailleurs dans l’immeuble-siège de cette station radio, au quartier Bali, que le scandale s’était produit. Dans un premier temps, Martin Camus Mimb avait nié les faits. Par la suite, le journaliste, conscient de sa casquette d’homme public et de sa responsabilité morale, avait demandé pardon à l’opinion nationale et internationale. Ce, dans le but de sauver autant que faire se peut l’image écornée de son entreprise. Aujourd’hui, il regrette et se désole de n’avoir pas fait autant à l’endroit de Malicka Sango Bayémi. Le 31 janvier dernier, lors de son interrogatoire, Wilfried Etéki a donné sa version des faits. Cette phase du procès a révélé les divergences dans les versions de faits des deux prévenus. Wilfried Etéki a affirmé avoir eu des rapports sexuels à trois avec Malicka Bayémi, après avoir consommé ensemble le whisky. Ce que nie le journaliste. L’affaire Malicka Sango Bayémi est une histoire d’ébats sexuels filmés dans un bureau et mis sur les réseaux sociaux. Deux procédures avaient été engagées, séparément, par la victime Malicka Bayémi et le ministère public. Celui-ci avait initié une procédure en flagrant délit en marge de la citation directe déposée le 24 juin 2021 au Tpi de Douala-Bonanjo par la jeune femme, qui se dit victime de « publications obscènes, fausses nouvelles, proxénétisme et diffamation » Le 17 janvier dernier, le tribunal avait rendu deux décisions en faveur de la partie civile, la première refusant d’accorder la liberté provisoire à Wilfried Etéki, la seconde favorable à la demande de jonction des procédures introduite par l’accusation. Une jonction à laquelle s’opposait alors les avocats de la défense, au premier rang desquels maître Alice Nkom. Les débats ayant été clos hier, les réquisitions du ministère public sont attendues le 10 février prochain. Elles seront précédées par les plaidoiries de la défense, au cours desquelles elle va formuler la demande de dommages et intérêts pour le préjudice subi.