Aristide Mono a exprimé ses préoccupations suite aux déclarations du Délégué général à la sûreté nationale, Martin Mbarga Nguele, concernant l'état des routes au Cameroun. Lors d'une récente intervention, Martin Mbarga Nguele a relaté les difficultés rencontrées lors d'un déplacement sur le territoire national, pointant du doigt le ministre en charge des Travaux publics, Emmanuel Nganou Djoumessi.
« On se pose des questions sur la légitimité de Martin Mbarga Nguele à faire de telles déclarations. Ce n’est pas sur la place publique qu’on fait le procès des collègues. Il existe des instances appropriées pour cela, mais malheureusement, ces instances sont totalement défaillantes ou inexistantes parce que le président de la République ne les entretient pas au quotidien. Le Conseil de cabinet, qui devrait être un palliatif, est assujetti à un bon nombre d’égos et de conflits entre certains ministres et le Premier ministre, qui serait comme un majordome de la Présidence de la République devant eux », a souligné Aristide Mono.
Il s'exprimait dimanche sur le plateau de l’émission « Droit de réponse » sur Équinoxe TV.
Selon Aristide Mono, « quand on fait partie d’une même équipe gouvernementale, on se doit une certaine solidarité ». « Il n’est pas question de venir jouer les Monsieur propre en livrant son collègue à la vindicte populaire », a-t-il ajouté.
Ces déclarations interviennent dans un contexte où l'état des infrastructures routières au Cameroun est un sujet de préoccupation majeur pour la population. Les critiques de Martin Mbarga Nguele ont suscité des débats sur la responsabilité des différents acteurs gouvernementaux et sur la manière dont les problèmes devraient être abordés.
Aristide Mono, en tant que figure publique, a appelé à une plus grande cohésion au sein du gouvernement et à une utilisation plus appropriée des canaux de communication pour résoudre les problèmes internes.