Bouquet de fleurs, coups de canon, tapis rouge. Accueil par le président Paul Biya… C’était jeudir en mi-journée à Yaoundé.
Midi pile ! L’avion blanc, floqué aux couleurs de la République d’Italie, embrasse la piste de l’aéroport de Yaoundé-Nsimalen. Sous la cadence des tam-tams et des youyous de la foule. Au pied de l’échelle de coupée, le président Paul Biya attend son homologue Sergio Mattarella, président d’Italie. Première poignée de mains d’une visite d’Etat de quatre jours.
Premier bouquet de fleurs offert en terre camerounaise à un chef d’Etat italien. A l’appui, mot de bienvenue, au nom du couple présidentiel et du peuple camerounais, déroulé par le petite Aïssa Nguindo, 7 ans, élève à l’Ecole des Coccinelles du palais.
Le chef de l’Etat présente à son hôte les présidents du Sénat, de l’Assemblée nationale et certains de ses proches collaborateurs. Les deux personnalités se mobilisent sous le chapiteau pour l’exécution des hymnes nationaux. Des coups de canon commencent à déchirer l’air. Les honneurs militaires se poursuivent par la revue des troupes placées sous le commandement du colonel Gabriel Mbida, major général de l’Armée de terre.
Ces troupes sont constituées de La Musique et de deux sections de la Grade présidentielle ; deux sections de la Gendarmerie nationale, trois sections de l’Armée de terre, deux sections de l’Armée de l’air, deux sections de la Marine nationale, deux sections du corps des sapeurs-pompiers, deux sections de la Sûreté nationale.
La revue des corps constitués commence ensuite sur l’interminable tapis rouge: L’un après l’autre, sont ainsi présentés au président Italien, ministres et autres personnalités de l’Etat, membres du corps diplomatique. Les membres de la délégation du président Mattarella sont eux aussi présentés au président Paul Biya.
Après un bref arrêt au pavillon d’honneur de l’aéroport, les deux chefs d’Etat se dirigent vers la limousine qui doit les conduire au cœur de Yaoundé. Face à eux, la foule et ses groupes de danses traditionnelles. Les tam-tams résonnent de plus belle. Les tambours grondent. Les danseurs rivalisent d’adresse et de contorsions.
Le président italien ne peut résister à aller vers cette foule. Ovations enflammées. Youyous. Le cortège peut enfin s’ébranler…