Les récents incidents au Parlement camerounais, où le Premier ministre Joseph Dion Ngute a été bloqué par des députés de l'opposition lors de son discours sur le nouveau budget annuel, suscitent des réactions variées au sein de l'opposition.

Jean Crépin Nyamsi pointe du doigt les dissensions au sein de l'opposition camerounaise et plus particulièrement au sein du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) et remet en question le leadership de Maurice Kamto.

Dans une récente déclaration, Nyamsi souligne que les députés du PCRN et du SDF, en bloquant l'accès au Premier ministre, ont posé un acte qui méritait des encouragements. Cependant, il critique l'attitude de certains leaders de l'opposition, notamment Maurice Kamto, les accusant de dénigrer plutôt que de féliciter.

De manière provocatrice, Nyamsi exprime sa conviction que Maurice Kamto est "beaucoup trop dangereux" pour la politique au Cameroun, le comparant à un leader sectaire qui aurait ensorcelé ses partisans. Ces commentaires soulignent les tensions internes au sein de l'opposition camerounaise, mettant en lumière les divergences d'opinion quant aux stratégies à adopter face au gouvernement en place.

Cette fragmentation au sein de l'opposition pourrait compromettre son efficacité et ouvrir la voie à des interprétations variées de l'incident parlementaire. Alors que le pays navigue à travers des enjeux politiques complexes, la cohésion au sein de l'opposition devient cruciale pour maintenir un contrepoids politique efficace.