Actualités of Thursday, 10 March 2022

Source: www.camerounweb.com

Maurice Kamto, le président du MRC pleure et rend hommage à Hamidou

Maurice Kamto s’est prononcé sur la situation socio-politique actuelle du Cameroun Maurice Kamto s’est prononcé sur la situation socio-politique actuelle du Cameroun

Dans une déclaration rendue publique, le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc), Maurice Kamto s’est prononcé sur la situation socio-politique actuelle du Cameroun.

Maurice Kamto revient sur la grève menée par les enseignants à travers l’opération « On a Trop Souffert » (OTS), dans cette longue déclaration que nous avons publiée en intégralité.

L’homme politique souligne dans sa déclaration que le cas de l’enseignant, Hamidou, décédé, mardi après avoir été sans matricule et sans salaire pendant une dizaine d’années est emblématique de la déshumanisation de la société camerounaise.

Dans sa déclaration Maurice Kamto va déclarer: « Monsieur HAMIDOU, enseignant au Lycée de Beka, mort le 08 mars à Jimeta au Nigeria faute de moyens pour se payer des soins, parce qu’il était sans numéro matricule dans la fonction publique et sans salaire depuis dix (10) ans, restera la figure emblématique de cette société camerounaise déshumanisée où l’on peut regarder les gens souffrir pendant de longues années et mourir dans l’indifférence totale de ceux qui sont censés veiller au bien-être de tous ».

Pour le président du Mrc, « si le pouvoir en place veut vraiment régler en profondeur l’épineux problème de la grève des enseignant, il devra le prendre à bras le corps. »
Maurice Kamto rappelle dans sa déclaration que les enseignants grévistes ne réclament pas une augmentation de salaire ni une amélioration des conditions de travail.

Il affirme qu’: « Il faut rappeler, au cas où cela aurait échappé au gouvernement, que pour le moment les enseignants réunis sous la bannière citoyenne de OTS ne revendiquent ni une augmentation de leurs salaires modiques ni une quelconque amélioration de leurs conditions de travail. Ils réclament, après près de trente ans pour certains, simplement le paiement de leurs droits, de leurs salaires, avancements etc. »