• La presse camerounaise parle de Maurice Kamto

• Le président du MRC est accusé de préparer un plan de déstabilisation du pays

• Près de 10 journaux s’attaquent à Kamto


Une dizaine de médias camerounais ont consacré leur Une à Maurice Kamto ce 25 mars 2021. Tous critiquent violemment le président du MRC l’accusant d’être derrière un gigantesque plan de déstabilisation du pays. Le journal Le National attribue un " plan macabre" au président du MRC qui se manifeste par un changement de ton via un '' discours subitement républicain qui contraste avec la besogne malicieuse des officines du MRC qui œuvrent sans arrêt pour faire chuter le pouvoir en place.'' Le média continue en précisant que la coalition de l'opposition politique, ainsi que '' les forces réfractaires au pouvoir, au sein de la société civile, animent la grève des enseignants, en manipulant leurs partisans. Ces derniers globalement sont appelés à s'engouffrer dans tous les remous sociaux susceptibles de mettre le gouvernement en difficulté face à l'opinion nationale et internationale''.

Même son de cloche au journal Le quotidien qui dénonce une opposition ''radicale et affidés en embuscades pour perturber la paix au Cameroun''. Le média indique que ''le double langage du MRC est patent''. ''Publiquement son leader joue désormais au républicain, tandis que ses officines œuvrent sans arrêt, pour faire chuter le pouvoir en place''.

Chose curieuse, tous ces médias, utilisent les mêmes éléments de langage et par moment les mêmes mots. De son côté le journal L'Elite titre, Kamto et le ''goût du sang''. Le média indique que l'opposite dite radicale profite de situation conjoncturelle provoquée par la guerre en Ukraine pour soulever le peuple contre ses dirigeants. ''Entre intelligence avec des forces réfractaires au pouvoir, au sein de la société civile, les sorties médiatiques de sieur Kamto précédés de campagnes sur les réseaux sociaux et d'une mobilisation sous cape des nombreux relais de son parti politique, le MRC cachent très mal leur ambition funeste de se préparer à paralyser le pays à travers des grèves multisectorielles radicalisées.'', poursuit le journal.