La tension monte entre le Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale (PCRN) et le pouvoir en place. Le sous-préfet de Yaoundé VI, Joseph Etoundi, a interdit au parti de Cabral Libih de prendre part au défilé du 11 février, invoquant un prétendu "bicéphalisme" au sein de la formation politique.
Cette décision intervient dans un contexte de crispation à l'approche des échéances électorales. Le PCRN dénonce ce qu'il considère comme une manœuvre politique visant à le marginaliser, accusant directement le ministre de l'Administration territoriale, Paul Atanga Nji, de mépriser les décisions de justice.

Le parti affirme que chaque fois qu'il a été autorisé ou interdit de défiler, il a démontré sa capacité à mobiliser et sa discipline interne. Cette interdiction serait, selon ses responsables, une tentative du RDPC de masquer la dynamique et la force de l'opposition.

"Nous allons battre le RDPC aux urnes !", martèle le PCRN, qui appelle à cesser ces attaques et à "laisser la voix au peuple". Le parti voit dans cette décision une stratégie d'intimidation à l'approche des élections, soulignant sa détermination à faire entendre son message malgré les obstacles.
Cette nouvelle controverse illustre les tensions persistantes dans le paysage politique camerounais, où l'opposition continue de dénoncer des pratiques qu'elle considère comme antidémocratiques.