Dans une lettre adressée au Premier ministre, Joseph Dion Ngute, l'Association des producteurs d'alcool du Cameroun demande une augmentation de 50 FCFA sur le prix des bières et boissons gazeuses, invoquant la nécessité de faire face à la hausse des impôts résultant de la récente loi de finances 2024.

La correspondance, datée du 20 décembre 2023, expose la volonté des brasseurs de supporter les répercussions financières de la nouvelle législation. La demande d'augmentation modeste vise à pallier l'impact fiscal de la loi de finances, signée par le président de la République le 19 décembre 2023.

Selon la lettre, l'ajout de 50 FCFA par bouteille de bière et de boissons gazeuses, dès l'entrée en vigueur de la loi de finances 2024, est présenté comme une solution équitable. Les brasseries suggèrent que cette augmentation, combinée aux nouvelles mesures fiscales, permettrait à l'État de percevoir une taxe sur la valeur ajoutée (TVA) supplémentaire tout en facilitant une répartition équitable entre les différents acteurs de la chaîne d'approvisionnement, y compris les producteurs, distributeurs et détaillants.

Cette requête soulève des interrogations sur l'équilibre délicat entre les intérêts des brasseries, les conséquences financières pour les consommateurs, et l'impact sur l'économie nationale. La réponse du gouvernement à cette demande aura des implications directes sur le secteur des boissons au Cameroun, mettant en lumière les défis liés à la régulation des prix dans un contexte économique en évolution constante.