C’est la nouvelle qui estomaque beaucoup de personnes depuis qu’elle a été dévoilée ces dernières heures, non pas sans stupéfaction. Nous sommes à Mbouda, une commune du pays, chef-lieu du département des Bamboutos dans la région de l’Ouest.
À une vingtaine de kilomètres de Bafoussam en pays Bamiléké, l’amour est en train de faire perdre la tête à un haut responsable d’établissement qui est donc prêt à tout, même à aller décrocher la lune pour sa dulcinée. La jeune élève fait des effets sur son proviseur.
Ce dernier est littéralement tombé sous le charme de l’apprenante qu’il trouve trop belle avec une forme angélique pour l’échapper et tomber dans les bras d’une autre personne comme ses camarades que le proviseur trouve trop enfantins pour gérer un tel "dossier".
Après tout, ne dit-on pas qu’on est toujours mieux servi que par soi-même ? Cette expression n’a jamais quitté la tête de ce proviseur depuis qu’il l’a apprise, lorsqu’il avait quasiment le même âge que sa cible actuelle.
De façon tout à fait visible, l’élève ne laisse pas indifférente le proviseur. Devant les enseignants et toute la communauté des élèves, il montre des signes d’intérêt pour celle qu’il voit déjà comme sa future femme, au point de vouloir la nommer censeure, à condition aussi qu’il ait ce pouvoir-là.
« Elle sera bientôt ministre des Enseignements secondaires au Cameroun. J’espère qu’elle lui donnera au moins des jumeaux », s’exclame un citoyen sur les réseaux sociaux. En effet, l’ambition de ce proviseur est démesurée.
C’est une chose de faire la cour à son élève, c’en est une autre de faire des pieds et des mains pour lui trouver un travail dont elle n’a pas les qualifications requises ni les diplômes qu’il faut, encore moins les années d’expérience nécessaires.
Pour le moment, ce n’est qu’une tentative. Il n’a pas réussi à imposer sa dulcinée comme censeure. Mais la vraie question est de savoir s’il peut et si la fille le veut.